® E S C R I P T I O N
Province tjo,uk,dune .grande 'tranquillité fous Je igduvfefcçiemejnt -0ia>t@Srhfe3de 'Danois & de
Jacques de Miolans-, qui fut nommé après lui. , Le Roi-Dauphin allant à la' conquête Üu
'Rojpume, de NapLs, tira de gr;oflès femmes des Et ts du- Dauphiné, & fut iuivi d’une
partie de là Nobleflè A. fbn-re.tour 1 s Princ s d’Italie s’étaut ligués contre lui, 1 *nctw*.
■ ban Se la Province fat convoqué b -^ond^ &bbge il’
célèbre- .bataille ; de Fornoue. Le Roi engagé1 trop avant au milieu des ennemis , ayant
appe çu Pl ilibert de Clermont Seigneur de Moi téfbïi, lui cria : à la récoujjbn Mohiéfori.
Le braye Dauphinois courut avec les., liens au fecours de fou Roi, & le délivra des
mains He lès en n em isq u ’il tailla en pièces fécondé par Bayard [ji];-sü
C r>"\ e }e U .y» p y é oM ^ ^ ^ BM s |I^ S E fn ]is T le î.ci’i
Oétebre^rqpa, ile'-tlùrlbs-VJII &",d:Æilû_j^S Bra.'guc. Louis Duc d Oikans’,Idcpujs
Roi, l’avoit tenu fur les Fonts .-.g£,S. François .de IJaiÿe au«Raptêméïï II
moûru^Daupbin le^to J a nw e r ,l4 ^ ÏÜfotJnfinunent regretté, ljuoiqu’il!"inL ,vccu.i que
rjtflèpôÂ;& .trpiJfcmis^Lç Roi qui auîit-li. m<.mL»i^UL q'k.jfqn^aitijl sliî.
W ô l a , dir^.a .lLm L .n .d^.Brqu. ne évanoui® fes-jèfp.érariees
pl&urade J)aup h ^ ~en Reine & en ,
; XII- Charles VIII, douzième Dauphin', mé'ïe 8 'Septembre 149:6, ne vint,t-*
, Clnl » &. ffHuiruijd,W^tuqu-. d’ipjbplox’ù lj'y Vint
r j& f? D u c JLQ d lcm s . jÆjffs,îtle|liîinm .de ,T.nms XII. Tay ù .
. plus
grands éloges^ & .qui n’a pfas &é aiTez cél|brée.aLi l l f o u il.£fit .c JSujftlL ’» fô îfil^ S pojfo-.
«marque dans les. cayers mêmes. qui furent | préfentés ai§
-Roi. Les intérêts de la France & du .Dauphine n y fusen
t p o in t confondus comme ceux d u n e même Monai-
chm’j mais ils furent traités comme ceux de ’deux Etats
différens. Cette diftincHon eft aujourd’hui totalement
anéantie, les privilèges & les états particuliers fupprimés,
la Province réduite en pays d’é leâ io n , & n’ayant d’autrev
avantage que de fournir le titre aux fils aînés dès Rois
comme Je Duché de Bourgogne le ' donne aux fils aînés
b ’D iiupMnsT | p | |
[ i ] Pierre du Terrait 3 plus connu dans la fuite fous le
■hom - de jChevalier ’ Bayard, Gentilhomme Dauphinois ,
fit fés:.premières armés d’ans cette campagne:i & fe fit tant
d’honneur au combat de F o rn o u e , que le Roi le gratifia
lui-même d’un préfent de cinq cens e cu s, & en fît les
plus grands éloges. I l mérita par la fuite le beau titre de
Chevalier fa n s Peur & fa n s R e p r o c h eCe fut p eut-être le '
feulhomme qui fu t digne de ce furaom. On çrolroit' en lifant
fe vie j v o ir celle des anciensPaladins.il ètoit fils d’Aymond
du T e rra il, & d’Hélène A lleman. Son àïeulappellé comme
lu i,-Pier re ,du Te'rra il, é to it mo rt les armes à la main '
dans la bataille de Montlhéryi
H p l ChaMe^.pdanMixt enterre dans l ’Eglife de S. Martin
de T o u r s , où on lui fit dis ob'féques magnifiques. Sur le
Maufolée de marbré, .blanc qu’on lui éleva *i€n£yoit .fa
Statue.,,en robe parfeméè de flèurs-de-lys & de Dauphins
iarfs;’nônîbre^ •.
O n donné' un troifîème fils à Charles V © I , , n é ven
. 1497C treizième pâughin,-,yfpüs le nom de François I ,
& m o rt peu après fa naifiance.
% !§§p|ç DShsçtoute l^ n tiq u ité ^ ^ ^ l'H if tb r ie r i éChorier ,•
” il n y a .que le bon & lage■ Manç qui puilïe
a» etre comparé1 à 'Louis X I I ; &. n û i fie lé ;pëu% ‘ê.tÈ^d&ns
» les fiècles fuivans. C’elt lu i d ont t)n devroit propofer
a>^ 1 i-mit-atiph 'aux Prin c es, po u r les fendrè 4|g n ê s ? â jôujc.
» - d’être-imités eux-mêmes. I l mérita ;t | ù | f âmour de fes
R a n g e r s . Le
3S Peup/e qui >lui fu t donné par la reconnoilTance,
T'l^furpafie au tres a ^ ^ ^ ^ u n l p m 1'
» grand éfége- Prince g énéreux, ' que les titres
de - Grand, de Conquérant- & d’Augufte
s-
' diflïpées f<|us --le règne préc éd en t, avec une prodigalité '
qui m’avoit fait qu’accroître les charges. Il'fav o it çfue les
Finances font dans le corps politique l’elFét’ du fang dans
le corps humain. I l faut en faciliter-‘la circulation, mais
il n e fàutbpas: en être prodigue ! %, oh îÿ ^M i|illcéh fe rv èi: ‘
fes forces. I l favoit que l’économie eft la bafe de la générien
-faire de g ^ î^ ^ Q Îh ip 'è . le 'D.au.phiné. formait alors,
un Etatféparé-, il manda leT ré fo ric r de ce P a y s, 8c fît de
concert avec lui un1 Réglement, par lequel il fait tro is ‘
diftinftions de l’emploi des Finances & règle.^la.'forme.
des payemens ; ^o\\x f e s . affaires &' cçU'csNde laS tâ a ifp fc
D E L A F R A N G Es 65
fx à vSÊË^u é la^ dS S ^K B SB Ê S& ^m tk les^ m^Kreù^^KpâîsVdes J^allélS,aecoféi
b’béréfîe , & b r û l^ ;S ^K § ? a in :^ ^ P ^ ’ d^Miwiï-LouüèMiîors ^âflaglMa
jpYlîjPBfe .(parce- qu’on la prétend'oit infeélée entièrement de Vaudois), périrent tefHfeK
le fer ou par le feu. Les femmes mit le feü à l’entrée :
1 II ‘ I t n
f e s . 11
jLirJùt puL l
Ens1>L i a ^ u f ' - i « i R y W l 5 ? i n { éBAvcM^ fikt(-■ijM-Vi f|
1 r r ’m l d ^ c t !1
c ^ q u il ' dPIl1 LF,»n *
Sm;' [écroAJByi.f :r'zu^ 5% uM4*iiéffii^ch-u |Boib lî;^
yélifme. I I I , , J j m j f f - * ** * j
M ' i u i
H f f l ^ f i l s ÿ l u , i l . 1 n â ^ - | ^ C h ^ u ^ d .6 k lt |
‘•■'.■ilsWAf'it’i b 11’0 L u p l . i ' l c v l i , .4 ^
-aux hplugB.iTml⻑.f^rai)'■, vit^ltiL?ii^,'t'^laijM"yjULiiLtS*d'Mby.^pm'l.iiiMià
■îfj JC^ 1 U^BC-tJLy^.■ T Y ♦,-rJ
S g i û m
& m i , . , _ X i y & X V . ^ N . n} V î t
'■& d’AnRëmpfl|Brer.Lim.'
Roy a /e , il défendit . de rien payer que fur des acquits
lignés du, Rolf lui-même j po u r les tfo/2j, penfioiis & té-i
coffzpe/z/èj , | ^ S n état général ; & enfin p o u r lés c/za/ges
ot^mev ^gages & a p p ô jn tem eM S S ® e s E ^ ^
•'tance^ de’s RartiéS.-, &c.
h1} ï ean Po itiers, Seigneur de S. Va’llie r , héritier
'des Comtes </e /^a/enrinoij, protefta folemnel'lement contre
^ ^ TO^pour - la^'conWvatipn'de
-<même au Parlement de G ie n o b le, contre le Piocuaeur
Général du Roi-Dauphin. Les ' Parties fu ren t appointées
en d ro it, m oyen ordinaire d’en retarder la§|,éj|ifirîn’. Depuis ,
Diane de Poitiers fa fille , faifarit infiance auprès de
François I , pour qp’il confentît au jugement, cei même
j ^ j î o m . p e . * du
Cet
âge. ,fut ^fécond ete g^dsih omme^p oür le
e » ' les P ^ ^ d ^ ê& c ç ê
leurs^ppmpâtfiqtës^jdoî^mï- aimei^^rj^^mmr^ÏÆel eft
' j ^ ^ a g e à 'M ë 'p if^ p ^m ^ a y J ic u liè r e ■'ÂtWfrance, 3 dont
l’Auteur doifejp,aller fuccëlfiyement .en-^^re^^^tes.flfls
l’Hytiçnrç*GénefffeeAe la^ranee^^ ^ ^riche- jpp ilfâ i de faits
8c d’obfervations échappés aux Hiftoriens,