
 
        
         
		, 6   ‘  D   E S   Ç   R   1   P   T   I   O  N 
 „cca pLmtcs 
 de  Catilina,  il 
 Les lXpù.cS des A l l ^ r c '^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ u r . |- i a i T t i ?^^ fflip _ u> .iic j^om  eau  
 H   1 i c o i e , s A H j H H B j 
 S  en  avarice.  Ces  m lheureux  réduits  au  défefpc ■   fous  la  conduits 
 -A’IrJucx’^ r , & ^ ^ ^ ^ ^ ^ o nlinus 
 fu:  battu  nrLa d ^ L ^ ^ d J k a ia ^À > « a jrJ ^ !lj?l ^lÿUsS "»  ‘e  &£$“][ 
 ,  de  paffer  l’Isère;  mais  fon  armée  fut  taillée  en  pièces,  une  fécondé  fois.  Le  vainqueur 
 paffa la rivière  & alla  ch  ici  b* f 
 entièrement  dans  un  combat  près  de  Saillans.  Sur  le  bruit  de  cette  viétoire,  les  troupes 
 d’Induciomar  effrayées  fe  diffipèrent  d'elles-mêmes, & les  deux  chefs  de  cette  malheureufe  
 ■entreprife,  quittèrent  leur  p; « e  A .d U p ,t u r u ^   f t rl\ 
 r  "P ;les  guerres  de 
 ,«Cé&r 
 _<li st,Gau lo lv $ JÔ ^ ^ auMi^ y   
 NojsI* )icl  i me  pm.rc.ni  oJîLs 
 dcja’tou  ts les l'tîu C ^ iM ü ^  a d 'i^ g p tK ^ d é ^ ^ jJ [^ g |^ ^ l'-^ ï Jÿrojrn<i^s_ 6e  
 f  ms a&es, que le u r^ J ^ ji^ fl^ ^ h t^ d jL ^ u ^ n ^ ^A o b  1 
 * hotontch^]  ll U ic te ^ S ô n e re lin u p  i  
 p .(Tage  par Genese &  lg,p~" 
 31 fit  rompre  le%>nt  âê ‘Genève & ftiélevei^u^^ur^e Æ z e y ie |||d ^ b a^ t, J | | f  $% 
 « S i i t tÄ n   c cn Jti.'.  L«s c om ité   ,   tém o  - -  ',d .  .  rja"  
 des  Allobroges  &  du   refus  qu’on  6 ifo it  de  leur  re lir e   
 juftice ,   c rurent  devoir  profiter  de  leur mécontentement  
 p o u r  les  attirer  dans  leur  parti.  Lentulus,  Prêteur  de  
 Rome &  ami1  de  Catilina ,   fit  faire  des  propolirions  à  
 Induclomar,   auquel  on   détailla  les.  prpjets  des  conjurés.  
 Mais  ce  brave -Gaulois  frémit  d’horreur  au  réc it  que  lu i  
 flt  Um  rch  s ,  de  l’intrigt e  qui  devoit  faire  un  bûcher  
 de  Rome.  T ro p   généreux  po u r  chercher  dans  la  trahifon  
 des moyens  de  fe  fouftrairé  à   la  tyrannie  des  Rom ain s,  
 il  fit avertir  du  péril  do n t Rome  é to it  menacée  les  Conf 
 ia s ,  qui  déclarèrent hautement  que  la République devoit  
 .  fou  falut  aux  Allobroges.  On  les  combla  d’honneurs  &  
 de  préfens;  m  ils  ne  p   rent  obtenir  juftice  de  Fon-  
 teius  Les  Sé  tteur  ne  voulurent  point  condamner  le  
 coup  ble  po u r  u n   crime que  e  •  t 
 d e   commettre  à  la  p remière' occafion ;  exemple  mémorable  
 de  la  juftice  qu'on  do it attendre  des  humains,  IorC-  
 qu e   l’intérêt  perfonnel  s’y   op.pofe  en Teeret.  I l  n’y  avoit  
 que  la  Religion  qui  p ût  à  c et  égard  changer  le  coeur de 
 \   .[ i]   Jules-Céfar,  premier  Empereur-Romain,  &  le /p lu s   
 .grand-Càpitaine, du.monde,auquel on d o k  da/eonnoifanee des  
 Gaules  & <ÿ h iftp ire-d e fïâ ’; eônqùêïe-^u^i en. -fit  lui-même  
 dans le cours de dix  campagnes ,  é to it  un   de  ces  hommes 
 rareSy-qui îemblent naître dans f e rd re  de la Providence pouSC  
 l’accompliffement  de  fes  d é c re ts,  lorfqu’elle  veut  changea  
 •lh-  face  dé  l-unièers  èc  former  un  nouvel  ordrerdfeqhofesb  
 J[i  naquit  à Rome* c)8  ans  avant  J .  C.  de  Lucius-Céfar  &  
 -d’Aurélie.,-On  fe  trompe  peut-être  dans  l’Encyclopédie  âu^ 
 1 mo t  Canarienne,   en' aflurant  qu’il, fu t  appellé  C&far à  caufe  
 de  la  fameufe' opération  qui  lui  donna  naiflance  ,  à  C&fo  
 ^matVijJarer ^ ^ x f e M ite^Live  d it q,uè  le f e n o m  de Cctfar  
 _ é to it  commun  à  toute  la  famille -Julia ,  dès  le  tems  de 'la  
 •feêondé' Guerre, #%niqiue:. ©et  femm 'ù  é td àn an è/q u i  plêu-J  
 ro it  en'  .lïfant  la  Fie  d’A texandre,  de  ce  qu’il, ne^ s’étoit  
 encore  diftingué  au  même  âge  par  aucun  exploit ;   favdit  
 allier  t  ■ tt   à'  la  fois  le g o û t  des  pli ifirs  &  de  la  débauche  
 la  plus  effréi é  ,  à  l’étude  conllan  e  U  opiniâtre  de  to utes  
 '  les Sciences  & à  une  ambitio  d  nefu  ée.. Il'  é to it en  t ême  
 tems ,  grammairien  ,  bo i  Po è te  ,  excellent Orateur  ,  le  
 n eilleur H i  orien- de  fon  tems ,   g  1 1 ■J.urifçohfu'lte, lia-  
 l  le  AflTonome ,  lavant  Géographe , & c.. Ce  qu il  nous  a  
 lailfé  fur ï l h j   " e   '   (  Ère  le s  Gaules  e  n  d   itî|, 
 le  plu  ;b e ^ ^ û o n um e n ^w ,l!A n ttq u ité  v &  le  féuï 
 Ouvrage  qui  tous  inftruife  de  ce  qu’étoient  les  Gaulois  
 nos  ancêtres  avant  d’avoir . adopté  les  Loix  ,  les  Moeurs ^  
 S la Religioii'X  des  Rûmsins. 
 redoutes 
 D W   L f À   P   R   A   N   & E ;   *7 
 pâr  - ■ 
 A i nx '  fled'îitet 
 jc'G.vh  lui  ‘\t   1  tci-Ti1  ; 
 combattirent  vainement pour leur liberté  pendant  dix ans,  avec le courage  le plus  héroïque  
 ï&  -ic’ïI^R r a n ^ iù lç '^ ’Jptuf'l  te‘i 
 généraux» 
 Morcyyn  cnhii^iX.'Li..  iK-jL ». T.  le.!(Lts.j$hfc’*OâM{l 
 le fervirent  fidèlement  dans  toutes ces guerres.  Il  parle {ùr-tout avec  les  plus  grands  éloges 
 B I^ « p ^ o^ S ^ ^nOTirnési‘So?Sæ ^ ^ ÿ «^S^]61iffi^P^^^'j|gbqeq'ddlS»ife3[il^wle..con3impi'».-  
 |<lijg*.'nfffitffiîap f , H u i j j C r d  îdut l o » . p l ‘Mt1 ^ ß )'\rï^sl 
 iml ’’IlusaSc<faç 1 UTOOMBi?ui  ir  qut',  LA 
 f e t   f e   c^ l* «d < ^ ir  >JM1 iibAÆR i^ t l^ ir  lou^fecil aELÜn^i  mai i 
 iluji lolùlè I n u U   -xi‘tiin^ ü nm n l^ ia^m » fr^  | jir'qMo ii’tLlel'p/'uiii  
 -ljiq.llojicftlu DiupI  iiiJlti^Mlc^ït  mj  n I & Ü V H  ..my?  ljp  ibinci,'| 
 <ks*t ^ n  «p 
 à  l db)n1n'k, &   c  P  &e Jn.’ dh'î, 
 En^norSf^^^Jbhi]' m . » p e u t , 
 '  fliiliitu ciop  i u m \Vl  ptnS^iÂ-ii3E vV ^ L j|y   *  ut 
 '  détails  particuliers  Ihr  l’état  de  la  Province  Vicnnoifc,  pendant  tout  le  items  de - ladomination  
 Romaine  dan  le  \(u  ules. 
 Ä - E   G?#) "»N  D  E  É   P  Q  Q  U   E. 
 ÿ y ^ c i  ofiuioffs  ^ths* 
 v  Lr  dcfaut^^^oîincj^U du,giand^.C/nft.’n t i n I R f n p i r e   à! 
 .R^ànc/, & Ij^maLtagcJ^iii  sfen  fi^iihns^na*7ticre leuîy. SrBjiomor-B^niÆTiaiiçi.d’dtoblir  
 l Ei^'^Jtvo'n*nx"' ço|uil,ç«tpuûctCndôit'Vrs B?as &'fonSlc„puodu  Ur jillqu^u\'c\ti^auLes  
 nMpns Ge^Hoem^^^^Bp^^â&®TOi|j^^pçesLqu%lÂ^ùu3ra&e,e.RomàsiÇ 
 [ i j ï l   n y   eut  fous  lè  gôuvèrnement ' de •'Céfat .‘qu’une  
 ■feule  révolte  des ’Allobroges  ,   qui  fe  joignirent  aux Mon-  
 tagnards  des  Alpes  contre  Sergius -  Galba  Lieutenant  de  
 Cé far,  cantonné  dans  le  Vallais/  Galba  quitta  ce  polie  
 dangereux g -Si  vint  hiverner  au  milieu  des  Allobroges  
 ■pour -les  c o n te n irG é f a r   à  fon 'retour'a  établit  une  forte  
 ^a^nifo.i^'Uir' , 1 ^   de  l’Isère  ?11 If, ^ a / a m ^ m ^ cd’Hü  
 ^Grenoble ,  po u r ’empêcher ^l|\,<^mmpriicaiion  /entre  les  
 • Allobroges  &  les  peuples  des  'Alpes.  I l  chafla, en fuite les  
 '■habitans  de  V ie n n e ,'&   les  força  de^  céder  lëU|s,3ànaifons  
 •■^aux’ Romains  qui • s’y  e|ajÿliÿêrit ;  il  ^ t\a .^m e n te r/lâ |fp f-   
 ^iifications  de  cetifè'villip jv8 ^ ^ ^ ^ b l i t   le  Co/i/èî/ g'eW/'fl/om  
 r^lè  S ïn a t  de  , fa  Gaule-Romàinefjfee-»  dès- 
 ^ lors MMnbmfj.de-ville'*'du > Sénat',   i&vfst- caufe - érihpartie  de 
 WÊiSmCrERïtEMEtii 'bs. D aupjiiné, 
 ■ la  gtandeür  où  cB,ité< wl|é,yj)arviilt^danS  la  füite.  ÈutanÏT  
 les  guerres civiles ^  les  bannis  de Vienne  ttSuvèrent octà-  
 la- ■ main,  ’'jx-  thâ^èxént’  lék>"  
 »apÿ^^ydii’-; efré  î^ ^ tem s  ,  
 s’établir en t  - énfin^àr^w n ^ B^ M M ^ a ii^nt^ u n e  n o u velle  
 •ville'âu  confluent de  la  Sônblfcdùfthôrie}  de^^^iffrent  
 ces  haines  invétérées  ehtre  les  habitans  de  cés deujcvillëi.  
 -N ^^'aa itero ns  dans  la  ÎWfprtpüok 
 du  Lyonnoisi  La  '  rentrée  - dëskSftE^^pg^ixdafas- Vienne  
 ■ fj?^ammicüne--fuife  raeheufe ,’,cpare#.^qù;ilslt.déelaîèreht eîR  
 :0^ ^ ^ e m^OT[fls^réKMb'ira^o|qofl|^foürüis -à  1S  République^ 
   &  'que 'l^c6nduité^dVsGef|felquSlMfavoit  chalféa  
 de " Vienne t  n’avoit point .été  ap^o^yée  par  le  Sénats 
 Ë