C)oara3-le^Sât<jue & de Ion fils, les Seigneurs & les Prêtas fe -partagèrent les débris' dù
3loyauime de Bourgogne, par une ufùrpatîon que le 'confentement ou la foiblelFe des peuples
•e.ofï¥erî|p; Ü fg i© ' é’tàfoe 4@uÿïe po|Te|îi,on légMmg; ua^âls =:^fui' feaùfâ duraiüÊ ..
^Ibfîaurs ûècles d’iuombfes défoladous.. I#es: ©litres f e - Willes. f ï j èà
leu r jéfidençg j |l \de 4ëW'J?S t^rritelkês^; lesl^iMes fëGojndi^dïêf^ touCela campagne furent
âè parcage- 'de la N e b ie ft.-'Ii.es prmgipamx -des, Se|gji©#^^iuè h . Iplendeur "de leur oij£
<gine ou la grandeur, de leurs richelTes favorHoieiïC, ufiiirpèrent- les pays qui confentirent à
les |e£oi3jiQÎ$£e> ue p 1^ n .t; ]4s rgfiifeiv Telk ^arêfli: les Comtes
Comtes de Bourgogne <eeux de Maurienne 8c les Comtes,- d’Albon, connus depuis fous le
■nom de Dauphins de Viennois. Ge loue ceux dont le non* a eu. le p f e d’éëlat 8&
la domination le plus détendue^ Les deux derniers de.ges Comtes^ùi s’attachèrent IpécialemenÉ
SüX Empereurs à e au é ;de leur ;^o##âgê:: <fes Mpès ^d e^Hèalle , e^.o ^ d n |erïti% 'p ro ^e ^ i^ ‘
«gjèè l è W h i quLae fut pas inutile enfre leurs raal-ns & (pkfoyàc
iieaucoup à l^grandMemerit' d é fin ir M S -fo rv ^'
- A l’exemple des quatre 'gtand^iCdmitès! dont è n p a r l e r * Ifÿm"iibriuâ^pluiîeüJK
autf^-petits -eàekyés;^^M®^raftid&-*A M , ’pour' n© ^rlet,|g||É {du :Dauphiné dont hpu's
éerty onsrHiftoire indépendammènt d ^C dm té s ^^®on'^>u d& ^raàfivaudanij. <àrrlvitèfi même-
Çems s’élever pli^mrs; m t i ^s:Apetlts Comtes dans cetté-partie'de la p ro v in c e ^ ie p n o ilè ^ !i|^
'de ce n e ^b re fcn ïïè r Comtés de'G$n$ÏÊSf de ÀMznh9t^ Q^Male^ tm0Ù9 de Forcalquier & d 'Qrangt\
[i] Comme les Prélats n’àvoient rïen alors qui ne leur
fût commun avec lgi<usi. ÈglifîQyf^ ^
» leur domination’. Les Eccléfiaftiques ayant une fois porté
la. màn fur/.ee .rfui ‘^^tVpurement temp6rel4^^rg&n^’
.ils. ne firent pas diffiejdiîë par conféquent- j^Æ.s|e^parer.dè
•pè qui étoit fpirituel & facré. Ils ufurpèrent tous les bé-
•néfiçes.; & ils firent un bien patrimonial dés oblations,,
des prémices, des dixmes, des droits de ..fépultu-re&
autres. Les Seigneurs eè
qu’ils pôûvûient., Tout étoit permis aji plus , fort,, fip
il. ne faut pas s’étonner fi - tout ce qui nétoit pas Seigneur
‘ou Eccléjfajlique tomba dans l’efclavage & la main-mouej
*Tel- eft le fruit .de $ Anarch).cr lyrique,1 les riches Jk. les
.■Grands ne fèyit. plus retenus dans^le^cfeâ^epç^ £ & les
defirs d'une -cupidité infatiable, par le' refpeét d’une autorité
fouy;eraine. Ce qui prouve que le meilleur de tous
les jGouvememens- çjQb ÏQ^Monarc^ume^ lojÆp’iljieft^foad^
.fur dés, lpix qui, s’élèvent fans celle, eontâfe lës%bji.s^_^ ’ ‘
■ ; i £7! Après 1^; diiTf^Tiiiriôn. du,
go g ne en 'mille pièce®- différentes Ig Dauphiné né %pn@M
pas comme aujourd’hui une Province dmn feulcorps ; mais
elle étoit alo rs divifée en plufieuijs p.ëtije® Souverqiii.etés,' Suivant
’U’Hiftorigh» du Dauphiné, l’Etat des Barons 'de la
Tmr cotnprënoifi topte l’îlé djs " Gréôîîieu, s'étendait jjuf-
q^au Rhône vêts* le couchant, & pénétroit bien avant
dans fe' Viennois-,; oji il. étoit- contigyf à/ divçrfes terres
des Comtes de Savoie. L a Totur-du-Pin-, Gilemieu,
tfieu & Bourgpiu en étaient lés meilleures Villes, .envi-
1 rôhriéés?de' beaucoup de villages richés: &£ peuplés. -Lié®
Barons de l i ‘ Tour poffédoiérif^encore dans le Bùgëy: ,
àù-delà du Rhône,^ la terre de Colïgnyi celles, de‘ ^olq^;'
mieu,. ^irieu; & Montrevel étoiënfo-'des Fiefs de leur
mouvance. L a Ma-ifon de Bocçofel, connue enfuite fous
le nom de Montgonder, polfédoit en fouveraineté Mau-
bec ,. Q h âto nn aiRo ch e & autres Seigneuries vorfînési'
jCellé' de Beâitydjf avoiy àvmême titre Beauvoir , VÜlëM
’{ -Formont, & un
d’EC-^
pérancnè'/la côte S. A n d r é g r a n d nomljre
de belles Seigneuries au-delà du Guier , entre les-Alpes
l e ^hôfle & l’I fe r e , dépendoient^ d ès- Comtes de Ma:t&
■ a g g r a ® Garnie. Le s .Comtes :de .gdlentinots
& ceux de Diois avoient leurs^terres dans les Evêchés-de
Valence, de D ie , de Gap;, ou les^Comtès d e . Rtoyenca
rÔ6 de- Forcalqfiier en avoient - auffiv 'L^^ïhd^M'-Domkiïrè
des Comtés de Valentinois, étoit enfermé par-les "riviè re
de l’Ife^ç, & du Le z;t ©1 les Seigneurs de Chabeuil 2c
la- M|aifon d'{Aghsmàii- qui a donné fofîtnomi à la ville de
Montelimar, en avoient auffi de confîdérables. Les Barons
de Meouiljon-. &/ d e ^ ÜgLojitaijban'. étoient,, Souverains dans
leurs Pays,, xornme lé ® 'Comtes de Valèntanois 'dans le
leur. L.ea Comtes d'Orange- poiTédoient auffi. des terres' en
Dauphiné les Ducs Sciles^Gbintés de Bapr»
g.ogm î '&:: 'lés Seigîieurs‘|dé--§éaàj:eu\'j'le s Comtes dëS'^i.,
nève en-‘avoient dans le Graifivaudan, Mais ce ,qu!il y ‘a
dé plus fînguliét, lés. Comtes ‘^Èlbcm»depuis -Dauphiné,
dont ‘làj Province porte - àujouSd-’huh'liè' nom!, qùoiqiie -très;.
richfia'j8£' WèS'puHran3^par leùi;s; pofTeffijons/,. ne jouiflbiaÀt
presque d’aucuns,''»fonds: ,libres, ; ils recorinoifFoient poùt
Suzerains, ou l’Empereur, ou les Cathédrales -, ils rele-
D & l A P R^A Sf û ê . - 5t
eettx g iù en firent leur proie en ti èrent t * ijue.ieors. forces particulières, îa Commodité des
lieux, ou Tafflèétion des .peuples pouvoient leur en eonferver. Ces petits Comtés formèrent le
Jècond ;u/zo- des PuilTances qui s’élevèrent alors.. Les .Ba/U«* firent un troïfizrm; ordre, tels que
les Barons dé .Az Tozi/-, ceux de A/cvimu/mtz & de Mcouillon ; les Barons de Clermont, ceux de
^ . a g ^ pIglnd'üeMpe'les Comtes; .mais ils iwi§;
fiji „ijuüm^rruimamMa^'UJia-jiiLunii^. Ls ( si.a ^ <d*iiiailuii. j 19iirf,jB'n.«. D ’.iUt^&iSiîJihVurs,.
,L jtrLprs;. tribuèrenÉ
aucun ti . jibÆlljtgj : non, j ' tt^dL5*.dY Liu.lyia- iiLÙiailÿomu.iin -Cü
^ J n \ -n l Amî^y^HKyatOut Lrinn id^.n 1 e ll™ j S h
nJ, dujjieljdtâs que le^uPres; niÈuelsE^Qg üiA,n‘ .du^eulïJÿ^, iX i,. { i des UgOî^
ig t f ijfcttfoiflntMM,ibli leiîr dgpjgj^K.;i\. fflll [Lut.ipfWB.noitll'' 1 * îjjU-Uii d, 1/ , < j i ;
t , u l dL Jt y t qt’i f ■ eem, ie litai\ r ^ gty
fipux'dfcjCv.te. '4
is? »d-s P omns, des A’.w .j 6c -iv ^
..pomma aujol^rt] } 'l il4 Â'-V‘ ^c ^ , .niliisnt i
ou |?ar lps fùccefllpns, j-leg ÉdlàJ^eSj 1
&c. , fe lonÊ
ifeu^é ujle. Spuv,etajfte§Jide la ^rojûnçe dqn^.nQt^^abfiggfi^ÿlTi^
T .R O I S I Ë M E - Ë P O Q U Ë.
^ ’ Dcûiphins ‘ Je
■Bâ/O9^)UC,90$ Co®àgS.ftAiB®K)fiæ |i^ ^ ,d?’A'i'BiN<f, ctt*
f e ^ |p d # ® a i f o i l s i ^ M p ® ^ [ â i 6 L p ù d 'd ai9f p ntnc'dcs'itms’ ‘Défis le ^ iL s ou il J i
Jiarlé -dé; d^Tï»,pienuti dts 1) uÇl n , ils-mniMW- 1 uf UouPjV6pie de & , tU
'V , { lits • lui un titx,vd^''dign,’e ,-quojtju ils‘»lu/3eur dîjJ*(îrmi,_s ^’Pfit-’cl n IL du H.uIIjti ,
.-ItTlimt ddèelidie d A i jonUtIe(.ri?fd^ij^s.6dujjJainetgelY rnKr.AU re d^;B™n,
. qu^ljwâ^lâ'Keinc Br'iiïcl’‘.ut aSStHb i^JlÆ.d'u^^sKnCTrg lM ^ u 'e e iid .ûee.du Ro- Bû/on»
.jRJais farg vouloip'fûppléer au fileac.e, f e ^ ^ & & e . !par .dos im pufitious i t^.(S3s''i.{'n] ftu rtffl
îp u \,n ".ifli\ . ÿ l l a ^ l t f f e . j l f u f i t dejCtvQiî qùp l t C'>'iMJ'C^^jfju’ajiregi id t teo nmo L louclhî
de-ieeljteifàrïiilie p é ta it attaché à la Cqtiiîdè Bofp_^i^V{bnb|i,oiu*aprèsJu^J, a '.êjè.sbpïmuît
à p refq u ç tg ù sfe defcèndans [® a qu’ils.font copfëfyéâ^ s’feiïï ia ^ ffe 'j& is aiîtîes'atèratiorl
voient des; Comtes.: de Provenez poüt des terres qu’ils
.;av6ïent ^dans;l lé '.Diois ipuGapençoisi Ils étaient feudar
j:âxes ,des CbMtesi^^^alentinois pour, d’autres terres particulières
, &Cr Mais' il'ôt^^a leur Comté d’Albon & de
'.Graïfîyaîidân. ils eurenà|téunis^|e;À.Comté de V ie n n e le s
^terres dés Barons de . la Tour.,. ,de ceux de fMqntaüban,
& plufieurs autres-qu’ils acquirent par divers moyens,
alors^il -s’en forma un Etat aflez^raqd qui prit le nom
dé Dauphiné, du futnom d’un des Comtes d’Albon , ,deJ
venü: titre de dignité dans fes fucceffeurs.
[i-] L ufagë des no/7zj AéreÆfcirej, 'diftingués dés tiomS
propres ou dé baptême, & fcèlui', des armoiries, ^n’ayant
commencé d’avoir lieu que vers r r a o , on rikvplus auV.
del.^d^ceterme,mi marques, ni diftinéfcions pour recon^
noîtr^M fam g lù f II femble qu’avant le douzième fîecle -
toutes les traces confondent ^ & qu’on ne ï|u|qi| ph»