m i i t f » W ’M r j - d w f f b P 1 J i -
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C I N Q U I Ë M^E E T D E R N I E R
M Ê M O I R E ,
Dans lequel on fa it um récaj. t L t on de 'ce g l i a. été dit a s. cet O ivrage fu r les' t n s , h sfterres,
\ ‘ty« minéral t , '< r tor, 5«« tT m J i 'l&ï&Jg,r s'Ç, J \ .d i D e ^ a ^ ,
‘Q o i CON QUI auroit la cc qui a élé'dit de la Minéralogie
•■du Dauphiné-clans cct Ouvrage, n’en aurait, il faut l'a o i* i,
que des idées qu’il feroit obligé de rapprocher les unes des
nn tableïu. qud i.fa jnrapKj*
P o u r lu i é p arg n er c e tte p e in e , j ’ai c ru d e v o ir faire ce ta b le a u
■'•■mÈÈs iMè m ém o ir e , il- r e r a ^ l ^M s ^ ^ ^ ^ ^ t - c l ’b iivrage.- J e pax-v
f‘ le ra i d’a b o rd des terres", cnfiaitc des pierres p a is des m in é r
a u x , d e sy-foifs m a r H ïà
d é g ra d a tio n des m o n ta g n e s q u e lle s o c c a sio n n en t, *
■befoiu, & co::!::l:er lorfuu’ü voudrait IIïippel a <<»< bKfijftjl
-on les minéraux fe t r ë ^ h t . , & quels fqttÇ|.ééÿmmor-aux.
J r )c S i
"+ -L’on peutdii'Cqu’cn general les te "* pl *
■en Dauphiné, font les terres fableufes & des terres argilleufes
«du giàiiKiïfes ; fans défîgnef les endroits où: l'on voit'-de' e n
iib'fîidfita-de'diré .que ïa pairie du Dauphiné que l’on
i . font pas néanmoins, à ce qu’il -pa-roît, fréquents, puifquc
lis? mollàlÏGS -oii grèîTtemçkeS -qui ne font pas rares-d&ms.'la
parfie fâMiiifé-du Dauphiné font éllesrmêmes «alç.ak-es;, a-igÉ
- q u e u e s ffom £ ëÈ ^® l^ l|tic - -g r â n ite u fe - ou-feh'itéuféc'deiç'e'tte
■a-nommée partie lïblèufe, n’a , génératemetft-parlant, que -
■des terres de j a nature dii. ûble. , qui ont été améliorées par
les -engrais que Pon jette dans ceUes de ees terres que l'on
Cultive ;- cette partie ÏSbliifd.n’épmt Sju’u i atterri (tcmcnt
tfotme:de,itoptpsTimmorial par la mer, & cet attérriflement-
s’augmentanc tous les-jours par les matières que -les -tivières
■&:les totren entraînent des montagnes , ces terres I nt remplies
1. cailloux.roulés -du gale ‘ nature il -
V inique ces torrens & .< i s rivières dcfcaidcnt de montagnes
qui r granits , -des 'quartz, ou des
pierre t ilcairés, ces fables font ] lus on moins remplis dès
-unes on des autres de ccs -piêtres.’Comme il cil rare é a :Dau-
^lliné qué les rivièrcs qui vont toutes , T Rhône,
i] il avoir reçu les eaux de torrens, ne reçt vent les eaux
de .torrens qui tombent d e môiitagncsgraniteufcs o.udc montagnes
-calcaires , àl' eft' également ram de' rencontrer des
labiés qui n é (oient plus ou moins jonchés de tlcis raili-
t juartzeux on calcaires ; -ce I if rs fe vôyet
paiement dans la partie b a dit de cette- province': la-finclfe des
' fables cil en raifon de 1 loignement oîrfont eséndroits-d'oùb
les torrens viennent, plus cet éloignement eft grand S i plus
CCS .labiés finir fins , a ant été plus-broyés par le roulement
qu’ils ont fonllcrt dans les éàùxqui les charioicnt; ces fables
fi n : ordinarretnenr ceux des val çcs & delà plil ne qui.s'étend
le long du. Rhône: é ant fôrm s pat lé broyetnent de pierre
de différente nature , ils ne doivent pas-être de purs-fables,
c’ell-a-dire des -labiés p renu t vitrifiables , mais plus on
«moins calcaires, fnivant quelcs torrens viendront d’un-plus
^rand ou d'un moins grand nombre dé montagnes calcaires ;
ils peuvent encore varier par les'argilles on les i f qui y
font mêlées par les torrens qui-entraînent de ccs terrés:, &
comme '<: Dauphiné cit rempli -de beaucoup de terres avgil-
lcul'es pu gîaifcùfes ÿ & -que les fcRjres' y;fénr très-communs,
ces fables doivent erre mélangés de ces terres .-c’cfl-dans, les
montagnes que lés fables, purs peuvent fe rencontrer, ils n’y
Quoiqu’en général on pnilfe-pent-être dire que-tontes-"les
?. argilles ,æ)ncp:ëut éependant j a
' D a u p h in é ena|||ïfl|§£ fîmples *&& e n argilles v itrio liq u e s j q u a n -
i s tit é ;d e
abondante,y qu’on peut les didinguer des premières ^ cette
1 effloiefcence eft telle, qu’elle ménteioit ^ul©n établilfe en
' Dauphiné des -niaïUifad-ure-Sidé- ;wifçi©l' .an-tres-que' eeîl'e -dont
©n a fait^foention.
une , pu-ifque ce travail n’a été entrepris que par un pauvre
'homme às-qjaiil eft même i-EQpoiïïbil'e dé-vivre de cet^ S ^ aper
plus 'lucrativement y, ees terres font^ o rd in a irem en t, d’i’n-n
gris-_feÿrugineuxThîSrpp'pmpins;-fonG^^^npr4ehant^^^Mt
11 eft rare de rencontrer en Dauphiné de ces- terres-q-ui
Soient blanches, on en e&ÿfoyc cependant une d’un beau
-,'>b'lanc à TAtnage j on peut même la regarda;,comme nn
tran fporte dans toute la province 3 lè kao-lin'iG^b un e terre
- que j’efpérois trouver plus communément en Dauphiné que
'i/é n e l’y ai trouvée, rqnoiq^evectte.pfovincefoiti-cmplie de
fbeaùcbup/dê,grahitêfeqa^èlle^m^ipiiicteglMi^ lp ^ l ^ ^ ^ s
qu|^onpinfrl^mâ:dc^qçtte tirref-cej.li#d ^ ^m a g e i^ ^ ^m e
-l‘â-feule que .j’y aj-e vue &: qu’on puilfe employer à faire de-la
porcelaine^,- îes autres/n’éM i^ p^B ^K ^cMgmikïH^pàir'QÎt,
vqu&'ïàbrique): de Ja tuile,,1 de -là"brique,& devla^^efM(ÿ)fhr
~imù&ëïfc^Jk
L a g ran d c ;p la in e^ c^ le iq u ilV ç é.tén d ^ ^ |i.^Q ‘if t^ d i^M p h in é
a l’a u tr e , le lo n g d'u R h ô n e , les vallées & u n e -grande p a r tic
des. m o n ta g n e s é ta n t fa b le u fe s, Je D a u p h in é ,,d ir a - t-ô n p'ent-
ê tre 'j n?eÛLpas;un
ti-lite en g rain s ï_il fem b le q u e to u t p o r te r o it à le p e n fe r; mais
l ’in d u fe ie -h umaine a fu p p lé é à c e q^e^la" n a tu re lu i a refufé.
ü i— a— a LMik-rm
: En effet qui décriroit eequé^lcs Dauphinois o'nt fa'it &: font
Hble,an ih in llî^
peu (commune pas aux peines & aux fatigues,
qui fait v a k ^ e ’-IçsxO’hftaicks l‘es pl'us grands , afrronter les
d a nge r s & furpafler, ce - femble, les fatuités de gens qui ne
fon-t pas a-ceablés par la dernière des misères, feulement par
ce qu’ids ne' font pas inférieurs aux moyens & aux reffources
que "Pefpri t h umain | tr o uve en 1 ui-mê me , 1 or fqu’il fa i t fe
roidir cou tre les obftaclés que la nature & ■lè^noWm ^ p H i^
#ÎÉl •b!vfQ.n||p l ne(p^|- nonfeulement
a rendre1fejrtïlgs les plaines &: les vallées qui com-
^Mré|nent É;!alie ^ ;jÉfeen!ébfo
' des pentes de m ont^g a e^ r^ ^ k^ fc le^m é^ ^ i^ e tro fod é si
^évefogpeqp qu^M^âeb dm^epesi eaji^^^mfîè.àrsl
lieues de diftance de l’endroit d’où on les tire à celui où elles
font riéceffaires ; on verroit des hommes qui favent oppofer
^is>q6'£Ée£qrl!S%'<%^^^^d^èaüx^^ ^ m g e ^ d S fflo h -|
terres.enfemencées ou qui font piétés 'a îcçe.ViOn la femcncc,
lon^rfoii^désc:homnfe^Gol l s i ^ ^ ^ k l p ^ ^ ^ ^ e ^ ^foi i | ^
qui encore pl’ns fouvent îa-vaî^iiiit & inondent tout ; on
enfin des Ifommes tirer même parti de ces ravages pççafîpn-
^ ^ ^ ^ j^ ^ ^ ^ ^ ^ ^fouEÿdân^reu^cMtMlêaii- fidèle, inté-1
fupérieurs aux travaux qu’une culture difficile exige &: fljntgj
rdfants pour l’état, &-qui n’auroient befoin que d’être aidés
• ■ LesBfpè^^l-pfe^e^^èifélI^auphiné ïo.ùjmt,, font béan--
coup plus multipliées que ne le font celles des terres ; cette
province dans toute fon étendue, a l’exception d’un petit
canton qui en eft peu fourni, a de la pierre propre à la
bâ-tilfc : fes' deux premières parties renferment outre cela, des
^erres'bofffes^l^^éjdw^dll^t^h^n^p^'jfivla^isbiJ^ ^ ^ l
ît’en poffède pas, elle borde la fécondé qui en eft remplie
\dabktoute fon ©tendue j -outre cesCptërrcs, cette province en I
renferme qui, indépendamment jd@lëurvbdi^té5p10 ^ ^ ^ ^ ^ . |
%ètiv^^^ ^ m Mornemm‘tM&Ées%a#thëhS'^f£ivôir,'lésmar-|
I ^ ^ ^ P ^ ^ ^ ^ ^ ^gD^ Pes/ferpèhtin^^mellê n’a pas beau-1
coup de bonnes ardoife qu’on puiffe employer à la couverture
IdWmâifons’, lesyfîennes
p fan #4^^ ^ffi^i^ b fen t attaquées par les effets^edîdthÉUpft>l
phère, ce n’eil; peut-être que parce qu’on exploite, mal les
-jaidoifières qui font exploitées &: qu’on fe contente d’extraire
les bancs qui font à rcxLcncui de la te n e , au^lieuide fpçihèrl
dte larges- & .profondes ;exGavdtib^^ ^ ^ d e^puiBs, aujHii6ÿçn |
?d'efqucls on put -parvenir jufqu’à des profondeurs confidéra-
bles ^^rd'inairement les pierres font de meilleure qualité
^feülèÉerièu^de' la terré. ÎSv léll)'Mbhi ^ fe^iëgà'lement pas J
^ ^ u co u p ^ ^ g r e s^ î^ 1^ jM b '^ h ^ o y eÊ ^% oM ^ à â lc^ 3 .esil
Mnemins-, il' tfoWel'Beahb^^a^éffo tir ce}
pierres 'foulées,; ad1m'Qyenj defqi^èls on en'pëutjfaire d'excel-l
i fch.ts par ©ncaifieâicnt; chemins qui étalât it^lf^is’lbi’én faits, I
»dëpan'dent (moins 'fou^^^^llêtre répa’ré&R,^ o i ÿ p w r a n 11
réparation ou chqn entfonèwp^us^acilesjpls^i^^igentmêmel
!ifîéfque,pbiftt.p^ü'f’âeur cdnuluéta'èÊ'd^^^ ^ ^ ^ a b ht-; lléta't
^^pdè^ïe^des-èliemins, ce'qu^^,t^l^îi^^®r-ësh'exigent.
& la pôf ter
i a ^ ^ j ^ iL é m i n e h ^ ù : l ’ih d u m g b ü r n a in e . p e u t ia , p o rte r. L e s
c e rm
m ^'^-ffiam ^ ^ ^ ^ M r S aM ë ' c a r t e r c^MbTçt',
^âire l’enjfèmB^^M^Mpqnque
des tcrr^;^:Dau-'
terrés^, ’ooe^^^^e^®pnvp,eut
j.red.ilh^^ ^M ^ ^ pmÆ ^fes^W^ë^'felprovince' aux terres
I •»■/^.,La^ejfo ^ n g ^ ^ !§MgM
C. L a M ^ lM ^ j l ^ M u ’.c ^ im fq È b lie
k Le.s te r r è s id ^m ^ a é r o s ‘x,t&: cn d fo ils^
-ÆumeRo^geg^
t^ydà^S|mmMen|d@^Mes,j;üEoi^afb^^bl^r
koein^ la,^ ^ ^ ^ ^ ig^iPl^ebjmmm',d'^ds,là"pa| t ie ^ ^meuier
m M wW É.
q^^S^upfain^eif avoir
p o r fe 1? "nqm^jpÇ m q l^
I font
^ l a y hMufeidlffi«g»î^ ^ . u | q ^ â b n è lie,,1.<|/?gi^Vdan^ 'é s i'.^ ^ ^ f i es>
• " ^ é ç r q p e s r ^ 1 ,c®p|!
■' enÿdrèÆûJ^^phiné, d aimq^^u^^dxpits',^d^^èAqd^ar,
ûE^^QM^ni^ré,(SgjpluÉMel| ^ l ie,pèuvent êt^eemployes $£
■ y ceux-ci font trop tendres 6c de la nature du grès Courjas ,■ le
grès frano^qui' tientle milie'memfol^®fêü^aût3:esi>'£prtes, ri’y
eftlpasi^romunjyau refte cefdéfaut.peut êt^èi^mplen^nt
•-fe^Les granit-s^^nfi dès^^nL-b^aijx- en
, , de ceux qui font renfermés dans la par-tiW^m^fo^e cetfo'
province , û ent de-|cette
pierre y indépendammèn^^^eux?isii^^^èii|^^i^e^eMbr .le '
b drdydiî'^hêne.d u oejé^dmÇiênne !ê^(^eij^ q u rné lfecèdent
I qu^ tés^ fçe^ |q jn^ ^ ^ ^ ^ b lu s
n iu entfiç^èm a^Ëqd|^ qh^m qges'y^^M^^S^i^ ^ ^ n i:
d ’un g ra in p lu s o u m o in s ferré 5 il y en a b e a u c o u p d o n t les
g rain s fo n t ) te llem e n ty f« ^ |j^ ^ ^ ^ t n s | a i ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ? j h . ‘
peu&jëff-^MfhS^qu’ils
femb l'c iït a v o ir é té fo rm é s d’u n e p â te q u i n e V arie q u e p a r la