
à partir de l’équateur, pour cet hémisphère, que les calmes arrivent
le plus souvent.
5° En réunissant les observations par océans, on trouve que les
calmes ont été observés le plus souvent dans le grand Océan équatorial
nord, entre o° 3' et a 3° de latitude, et 127° à 2 18 “ de longitudeà l’E.
de Paris, pendant l’hiver, le printemps, l’été et l’automne boréals. Dans
cet océan, pour un intervalle de 228 jours et sur 2,676 observations,
on a eu 243 observations de calmes, ce qui fait à peu près 1 sur 11
(voir les numéros 9 , 10, 1 1 , 12 , i 3 et i 4 réunis dans le tableau
ci-joint).
Hémisphère sud.
Dans cet hémisphère, les parages suivants sont ceux où les calmes
ont été observés les plus fréquents.
1“ Dans l ’Océan atlantique équatorial su d , dans la baie de Rio de
Janeiro (1®® relâche) par 2 3° de latitude et 46° de longitude à l’O. de
Paris, pendant le printemps et l ’été australs, pour un intervalle de 53
jours, et sur 636 observations, on en a eu 127 de calmes, ce qui
donne a peu près 1 sur 5.
Sur le même point, pendant l’hiver austral, ponr 76 jours, et sur
912 observations, on a eu 384 calmes , ce qui donne à peu près 1 sur
2 ou 10 sur 2 4-
Ainsi, il paraît que dans la baie de Rio de Janeiro, les calmes sont
très-fréquents, quelle que soit la saison (voir les numéros 21 et 22
du tableau ci-joint).
2° Dans l’Océan atlantique mérid ion a l, au mouillage du cap de
Bonne-Espérance, par 34° de latitude et 16° de longitude à l’E. de
Paris, pendant l ’été et l ’automne australs, pour un intervalle de 29
jours, et sur 348 observations, on a eu 47 calmes, ce qui donne environ
1 sur 7 ( v o ir ie numéro 26 du tableau ci-joint).
3° Dans ie grand archipel d’A.sie ( en mer, aux mouillages de Coupang
et de D illé , île Timor), entre 0° 26' et 10° de latitude S. 121°
et 129° de longitude à l’E. de Paris, pendant le printemps austral, par
un intervalle de 65 jours et sur 780 observations, on a eu 102 calmes,
ce qui donne environ 1 sur 7, 6 ou 10 sur 76 (voir les numéros 4 i ,
42 , 43 et 44 réunis, dans le tableau ci-joint).
4° Dans le grand Océan équatorial sud, au havre de Rawak, par
0° 2' de latitude S. et 129° de longitude à l’E. de Paris, pendant le
printemps et l ’été australs, pour un intervalle de 2 1 jours, et sur 262
observations, on a trouvé 67 calmes, ce qui donne environ 1 sur 4
(vo ir le numéro 46 du tableau ci-joint).
5° Enfin, dans le grand Océan austral, en rade de Sydney (Port-
Jackson), par 34° de latitude et i 4g° de longitude à l’E. de P aris,
pendant le printemps et l’été australs, pour un intervalle de 87 jours
et sur 444 observations, on a eu 58 calmes, ce qui donne environ 1
sur 8 (voir le numéro 4g du tableau ci-joint).
On voit encore ici que, dans cet hémisphère, les calmes ont été le
plus fréquemment observés dans les parages entre l’équateur et le tropique
du Capricorne, ainsi cju’on l ’a vu précédemment dans l’bémis-
phère nord et le tropique du Cancer.
En réunissant aussi dans l’hémisphère sud les observations par
océans, on trouve, que les calmes ont eu lieu le plus souvent dans les
océans équatoriaux qui suivent.
6° Dans l’Océan atlantique équatorial su d , entre 1° et 28° de latitude
, et 2 5° à 46° de longitude à fO . de Paris, pour un intervalle de
160 jours d’observations faites pendant les quatre saisons de l’année ,
et sur 1920 observations, on a trouvé 626 calmes , ce qui donne à peu
près 1 snr 4 ( v o ir ie s numéros 18, 19 , 20, 21 et 22 réunis).
7° Dans le grand arcbipel d’Asie, comme il est dit au numéro 3 de
cet hémisphère (voir les numéros 4 i , 4a , 43 et 44 réunis).
8° Enfin, dans le grandOcéan équatorial du sud, pendant le printemps
et l’été australs, entre 0° 16' et 28° de latitude, i42° à 210° de
longitude à l’E. de P a r is , pour un inLervalle de 58 jo u r s , et sur 696
observations, on a eu 8 i calmes, ce qui donne environ 1 sur 9 (voir
les numéros 45, 46 et 47 réunis).
D’après les remarques précédentes, il est au moins présumable qu’en
général dans toutes les saisons de l’année, et dans les deux hémisphères,
les calmes sont beaucoup plus fréquents entre les tropiques que dans
les parages d’une plus haute latitude.