
misplière S. les vents dominants n’ont pas été les mêmes dans les
divers océans : au N. les vents d’O. et du N. E. de la bande 0 . et de
la bande du N. et au S. les vents d’E. S. E. de S. S. 0 . et de S. des
2' et 3® quadi’ants, de la bande du S. et de l’O. ont été les vents dominants
(voir les numéros i , 48, 4 , 23 et 36).
27° Pendant l’été boréal, d an s le grand Océan boréal, et pendant
l ’b iver austral dans l’Océan indien méridional, les vents dominants
ont été tout à fait différents. Dans le 1®' océan, on les a trouvés de l ’E.
N. E. dans le 2® quadrant, et de la bande de l ’E. et dans le second
océan, du S. S. 0 . dans le 3® quadrant et de la bande du S. (voir les
numéros 38, et i 5 et 16 réunis ensemble).
28“ Il paraît ressortir de l ’ensemble des observations qu’entre les
tropiques, dans les deux bémisplières, les vents dominants sont, en
général, les vents d’E. qu’au N. ils dépendent de la bande du N. et
qu’au S. ils font partie de celle du S. que cependant quelquefois,
dans l’bémisphère N. les vents d’E..dominants dépendent de la bande
du S. comme on peut le voir par les numéros 2 et 1 4 , ce qui tient peut-
être à la saison, et qu’il en est de même aussi dans l ’bémispbère S. où
ces vents d’E. dominants dépendent quelquefois de la bande du N.
comme on peut le voir par les numéros 18 et 45.
29° Il paraît encore ressortir de l’ensemble de l’observation des
vents, qu’en général, dans l ’iiémisphère nord, les veuts dominants
ont été trouvés être ceux du pôle ou du N. avec plus ou moins de variation
à l’E. et à r o . et que, dans l’hémisphère sud, les vents dominants
ont été les vents venant du pôle sud, avec la même dépendance
à l’E. et à r o .
3o° On a recherché la cause de la différence des résultats donnés
par les observations des numéros 7, 20, 2 5, 4o, 45, avec ceux qu’on a
obtenus par des observations faites dans les mêmes parages et dans les
mêmes saisons, et l’on a reconnu que, pour le n° 7, dont les observations
faites dans l’Océan atlantique septentrional, pendant l’automne
austral, ont donné pour vents dominants le rumb de l’O. le 4® quadrant
et la bande de l’O. tandis que d’autres observations, faites dans
la même saison et dans le même océan, ont donné pour vents dominants
les rumbs de l’E. N. E. et du N. E. le 1®® quadrant et la bande
du N. Cette différence avait probablement été occasionnée par le voisinage
des Açores, en vue et près desquelles on s’est trouvé du 2 5 au
28 octobre 1820, les vents de la bande de l’O. ayant soufflé presque
constamment, et parfois avec beaucoup de fo rce , depuis le 2 5 octobre
jusqu’au 1®® novembre 1820. Quant aux groupes des numéros 20,
2 5 , 4o et 4 5 , la différence dans leurs résultats n’a pu être attribuée à
aucune cause connue.
La recherche sur les vents dominants a eu aussi pour résultat de
faire connaître dans quels parages les calmes ont régné le plus souvent,
et en quelle saison. Voici, à ce sujet, ce qui a été reconnu.
Hémisphère nord.
1“ Dans le grand Océan équatorial nord, pendant l’hiver boréal,
entre 0° 3" et 4° de latitude, et 127° à i 43° de longitude, à l’E. de
Paris, pour un intervalle de 42 jours et sur 5o4 observations, on a
eu 57 observations de calmes, ce qui est à peu près dans le rapport
de 1 sur 9 (voir le numéro 9 du tableau ci-joint).
2° Dans le même océan, près des îles Sandwich, entre 19° et 21°
de latitude, 200° à 2o5° de longitude, à l’E. de Paris, pour un intervalle
de 27 jours, et sur 324 observations, on en a eu 46 de calmes;
ce qui donne à peu près 1 sur 7. Les observations ont eu lieu pendant
l ’été boréal (voir le numéro i 3 du tableau ci-joint).
3° Dans le même océan, entre 1° et 21° de latitude, 200“ à 218°
de longitude, à l ’E. de Paris, pendant l’été et l’automne boréals, pour
un intervalle de 87 jou r s , et sur 444 observations, on en a eu 5a de
calmes; ce qui donne à peu près 1 sur 9 (voir le numéro i4 dans le
tableau ci-joint. )
4° Dans le grand Océan boréal, entre 2 4“ et 35° de latitude, i 54°
et 162° de longitude, à l’E. de Paris, pendant l’été boréal, pour un
intervalle de 16 jours, et sur 192 observations, on en a eu 26 de
calmes; ce qui donne à peu près 1 sur 8 (voir le numéro 1 5 du tableau
ci-joint).
Tels sont, dans l’bémispbère nord, les parages où les calmes ont
été le plus fréquents. On voit que c’est jusqu’au tropique du Cancer,