
Les n°' 3 et 4 renferment les résultats qui ont eu lieu pendant les
traversées. Le n° 3 offre ceux de l’hémisphère nord et le n” 4 ceux de
l ’hémisphère sud.
Dans ces deux derniers tableaux, les observations ont été groupées
par océans et par zones de latitude de 12° d’étendue, en allant de
l ’équateur aux pôles. On a eu soin d’indiquer les limites en longitude
entre lesquelles chaque groupe d’observations se trouve compris.
§ 1. — Observations à terre.
L ’inspection du tableau n° 1 fait voir que, des cinq localités qu’il
comprend, l’île Rawak est le point le plus humide; vient ensuite Coupang,
qui n’en diffère que très-peu.
On voit aussi par ce tableau que le point le moins humide est l’Ile-
de-France ; viennent ensuite Port-Jackson et Agagna sur l’île Cuam.
§ 2. — Observations faites au mouillage.
Le tableau n° 2 montre que le point le plus humide est Umata, et
que Rio de Janeiro n’en diffère que très-peu.
Les autres points où fhumidité est encore très-grande sont : Rawak,
le port S a n -L u is d’Apra, Dillé, Port-Jackson, et, en dernière ligne,
les îles Sandwich.
On voit aussi dans le même tableau que le cap de Bonne-Espérance
est le point où il règne le moins d’humidité ; viennent ensuite flle-d e-
France, la haie des Chiens-Marins et Coupang, où l’humidité est également
moins forte.
Sainte-Croix de Ténériffe serait aussi, après le cap de Bonne-Espérance,
le point le moins humide, mais les résultats ne sont déduits
que de deux jours d’observations.
§ 3 . — Observations pendant les traversées.
1° Au nord de Téquateur.
On voit par le tableau n° 3 que le parage où l’on a rencontré le
moins d’humidité est l’Océan atlantique septentrional. Les observations
CHAP. III. — R e c h e r c h e s s u r l e s o b s e r v a t i o n s h y g r o m é t r i q u e s . 405
qui le constatent ont eu lieu dans cet océan entre 2 5“ et 2 8“ de iatitude
et 19° à 2 3° de longitude 0 . elles se trouvent groupées dans la
troisième zone de latitude, de 2 4° 1 à 36° N. il est vrai qu’il n’y a
que trois jours d’observations.
Vient ensuite l’Océan atlantique équatorial : les résultats qui l’annoncent
sont déduits de cinq jours d’observations, qui ont eu lieu
entre i4° et 28° de latitude et 26° à 28° delongitude 0. ces observations
se trouvent groupées par conséquent dans la deuxième zone de
latitude, de 12° 1' à 2 4°.
Le même tableau fait voir que le parage le plus humide est le grand
Océan équatorial ;
Que le parage où l’on trouve ensuite le plus d’humidité est le grand
Océan boréal.
Dans le grand Océan équatorial, l’hygromètre n’a jamais été au-
dessous de 82/ et, dans le grand Océan boréal, il n’a jamais marqué
moins de 83“'.
2” Au sud de l ’équateur.
L’inspection du tableau n° 4 fait voir que c’est dans l’Océan indien
que l’on a rencontré le moins d’h umidité, et ensuite dans l’Océan atlantique.
Dans l’Océan in d ien , les observations qui ont donné le moins d’humidité
ont été faites entre 24° et 42° de latitude, e t, dans l’Océan atlantique,
elles ont eu lieu entre 24° et 41 °.
On voit aussi, par le même tableau, que l’on a trouvé la plus grande
humidité dans l’Océan atlantique entre 5o° et 35° de latitude et 69°
à 5y° de longitude 0 . surtout à l’entrée de la Plata, et entre 5o° à
56° de latitude et 70° à 61° de longitude 0 . dans le voisinage des îles
Malouines. Dans ces parages, l’hygromètre n’a jamais marqué moins
de 90'f
Les parages où l’on a trouvé ensuite le plus d’humidité sont le
grand Océan aus tral, le grand Océan équatorial et le grand Archipel
d’Asie.
L e parage où l’hygromètre a marqué la plus grande sécheresse est