
les tropiques et le dernier au delà des tropiques, à l ’époque des observations,
le soleil se trouvait au sud de tous ces points; cependant
ce sont les vents de la bande du N. qui ont généralement donné le
mauvais temps.
Dans l ’hémisphère sud.
Sur tous ies points situés entre les tropiques, dans cet bémisphère,
il n’y a que le seul point de l’île Rawak dont les observations fassent
voir que la direction des vents qui ont donné le mauvais temps soit
en rapport avec la position du soleil à l’époque des observations. En
effet, Rawak se trouvant presque sous la ligne, au mois de décembre
et de janvier, époque des observations, le soleil est au sud de ce lieu,
puisqu’il est à sa plus grande déclinaison australe dans l’un de ces
deux mois.
Au delà des tropiques, il n’y a d’accord que pour la baie des
Chiens-Marins et le cap de Bonne-Espérance, et sur chacun de ces
deux points il n’y a eu qu’un seul jou r de mauvais temps.
En mer, dans l’hémisphère nord.
Entre les tropiques, dans cet hémisphère, les vents qui donnent
le mauvais temps semblent venir généralement du côté où le soleil
se trouve relativement au lieu de l’observation. Cependant, dans le
grand Océan équatorial nord, les observations faisant partie de la
zone comprise daus tableau n° 2, sous le numéro d’ordre font voir
le contraire; car, à l ’époque de ces observations, le soleil se trouvait
dans l ’hémisphère sud et par conséquent au sud de cette zone, et ce
sont les vents de la bande du N. et principalement ceux du nord-
est qui ont donné le mauvais temps.
Au delà des tropiques, les vents qui ont donné le mauvais temps
ont presque toujours été ceux du côté où se trouvait le soleil par rapport
aux diverses zones indiquées dans le tableau n° 2, sous les numéros
d’ordre 5 , 6, 7 et 8. Il suffit de jeter les yeux sur ce tableau
pour s’en convaincre.
Dans rhémisplière sud.
Entre les tropiques, dans l’hémisphère sud, la direction des vents
qui ont donné le mauvais temps, par rapport à la position du soleil,
pour les zones portées au tableau n“ 2, sous les numéros d’ordre 10
et 1 1 , est d’accord avec cette position, c’est-à-dire que ces vents ont
soufflé du côté où se trouvait le soleil à l’époque des observations.
Il n’en est pas de même pour les zones comprises sous les numéros 9
et 12 , où un pareil accord n’existe p a s , comme on peut le voir dans
le même tableau.
Au delà des tropiques, les vents qui ont donné le mauvais temps
et qui ont soufflé du côté oui le soleil se trouvait par rapport au lieu
de l’observation ont été observés dans les seules zones portées dans
le tableau n° 2 , sous les numéros d’ordre i 3 et i g ; dans toutes les
autres, ils ont soufflé du côté opposé.
Il est à remarquer que, dans les mêmes parages, les observations
ont fait voir que les vents qui donnent le mauvais temps ne viennent
pas toujours de la même direction, ce qui tient vraisemblablement à
ia différence des saisons.
Par exemple, dans le grand Océan équatorial nord, la zone comprise
sous le n° 1 donne les vents du mauvais temps de la bande
du N. et ceux qui l’ont amené le plus souvent du N. E. les observations
ayant été faites en décembre, janvier, février et mars.
Dans le même océan, la zone n° 2 donne les vents du mauvais
temps du N. E. au S. 0 . par le S. E. et ceux qui l’ont amené le plus
souvent, du S. S. E. du S. E. et E. N. E. les observations ayant eu lien
en août et septembre, ce résultat est loin d’être d’accord avec celui
de la bande n° 1 , quoique dans le même parage.
Dans l’Océan indien méridional, la zone portée sous le numéro i 3
donne les vents du mauvais temps du S. au N. 0 . par l’O. et ceux qui
l’ont amené le plus souvent du S. 0 . les observations ayant été faites
en août et septembre.
Dans le même océan, zone n° 1 4 , on a eu les vents du mauvais
temps du N. N. E. au S. S. E. par l’E. et ceux qui l’ont donné le plus
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