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trouvait alors. Si cela était, ce pourrait bien être la cause des exceptions
signalées plus haut.
Cependant, comme les nombres exprimant que la température de
l’air a été inférieure à celle de l’eau à midi et à 2 beures du soir ne
diffèrent pas ou presque pas de ceux où elle a été inférieure, il est peut-
être plus juste de regarder ces exceptions comme non fondées. Dans
l’Océan atlantique équatorial, les comparaisons donnent à toutes les
heures du jour, ainsi que pour le maximum et la moyenne, la température
de l’air inférieure à ceHe de l ’eau, excepté à midi, où l’air a été
supérieur et inférieur à l’eau le même nombre de fois.
On a déjà vu des résultats analogues pour les points à 4o lieues marines
seulement. Pour qu’il y ait accord avec les deux règles générales
déduites, il faudrait que les comparaisons eussent donné la température
de l’air supérieure à celle de l’eau à 10 heures du matin, à midi
et à 2 heures du soir, ainsi que le maximum, ce qui n’est pas. Il y a
donc irrégularité par rapport à la deuxième règle générale.
Mais cette exception peut être fondée. Il paraît que le fait est particulier
à cet océan, et que la température de l’air est généralement inférieure
à celle de l’eau.
Dans l’Océan atlantique méridional, il n’y a d’exception que pour ies
comparaisons de 4 heures du soir, où la température de l’air est supérieure
à celle de l’e au , ce qui ne s’accorde pas avec la seconde règle
générale. On a trouvé un résultat analogue pour les points à 4o lieues.
Les remarques faites pour les points à 4o lieues sont communes et
applicables ici. Llles montrent que, dans des parages faisant partie de
cet océan, il est possible que la température de l’air reste toujours supérieure
à celle de l’eau à 4 beures du soir.
Dans l’Océan indien méridional, les comparaisons donnent des résultats
qui s’accordent assez bien avec les deux règles générales déduites
précédemment; il n’y a qu’une seule exception à 4 heures du
soir. On a trouvé la même exception pour les points à 4o lieues.
Les remarques faites pour les points à 4o lieues sont communes et
applicables ici. Llles font connaître que, pendant un certain temps,
les comparaisons donnent, plusieurs fois de suite, la température de
CHAP. XV. — T e m p é r r t ü r e d e l ’a i r e t d e l a m e r . 199
l’air supérieure à celle de l’eau, et qu’elles donnent le contraire à une
autre époque.
Comme les comparaisons n’offrent que cette seule irrégularité, et
que la température de l’air n’a été supérieure à celle de l’eau que
quatre fois de plus que celle-ci n’a été supérieure à celle de l ’air, n’est-
on pas en droit de regai’der cette exception comme non avenue, comme
on l’a fait pour les points à 4o lieues?
Dans le grand Océan boréal, il y a plusieurs exceptions aux règles
générales, à 6 heures du matin, à 8 heures du matin, à 4 heures du
soir, à 6 heures du soir, et la température moyenne journalière donne
la température de l’air supérieure à celle de l’eau. D’après les remarques
faites pour cet océan, pour les points à 4o lieues seulement, il est permis
dép en se r que ces anomalies sont particulières à cet océan.
Dans le grandOcéan équatorial, les comparaisons donnent quatre
exceptions aux règles générales, à 1 o beures du matin, à midi, à 2 heures
du soir, et la moyenne où la température de l’air est plus faible que
celle de l’eau, tandis que ce devrait être le contraire. Mais, dans cet
océan, comme on l’a vu pour les points à 4o lieues, la température
de l’air est toujours généralement inférieure à celle de l’eau. Ainsi ces
exceptions ou anomalies lui sont particulières.
Dans le grand Océan austral, comme pour les points à 4o lieues, il
y a deux exceptions aux règles générales, à 4 heures du soir et à 6 heures
du soir.
Les comparaisons donnent la température de l’air plus élevée que
celle de l’eau, tandis qu’elles devraient la donner plus faible pour s’accorder
avec les règles.
D’api'ès les remarques faites pour cet océan sur les points à 4o lieues,
remarques qui sont ici applicables, la température de l’eau pourrait
bien avoir été refroidie par les courants et par les bancs de glace qui
se trouvaient du côté d’où ces courants amenaient l’eau. Cette circonstance
expliquerait l ’anomalie qui a eu lieu à 4 heures et à 6 heures
du soir, et pourrait la faire regarder comme étant sans fondement.
Les remarques ci-dessus donnent lieu de présumer que les excep