dure, c est-à-dire , avec des animaux qui ne se métamorphosent
point, et qui conséquemment ne sont point des
insectes.
* ha plupart des nevroptères vivent dans l’eau et n’en
sortent que dans 1 état d insecte parfait. Les autres vivent
dans les champs et dans les bois , habitant sur les arbres
pour faire la guei^e aux pucerons, ou se cachant dans
le sable pour tendre des pièges aux fourmis ou autres
petits animaux incapables d’y oehapper. Enfin, il y en
a qui vivent à couvert dans des galeries qu’ils se sont
creusees, soit dans la terre, soit dans l’intérieur des
bois. Le plus grand nombre vit de proie ; néanmoins il
s en trouve qui ne se nourrissent que de matières végétales.
Ceux qui vivent dans l’eau ont des organes qui ressemblent
à des branchies externes , mais qui ne sont que
des trachées saillantes.
Quoique les névroptères soient bien moins nombreux
que les hyménoptères , les caractères des diverses races
sont si variés, si irréguliers _, et enjambent tellement les
uns sur les autres , qu’il est assez difficile de démêler en
quelque sorte , leurs familles particulières £ et de les
circonscriri en groupes détachés par dès caractères bien
éminens.
Effectivement, dans l’insecte parfait, aucun caractère
extérieur ne distingue les névroptères dont les larves vivent
dans l’eau, de ceux dont les larves habitent hors des eaux,
On en trouve dans l’un et l’autre cas qui appartiennent à
la même famille, et il en est ainsi à l’égard des névroptères
dont les nymphes sont inactives et dé ceux qui
ont des nymphes agissantes.
SANS VERTÈBRES. l 8 5
Néanmoins, en donnant beaucoup d’attention anx
rapports les mieux constatés nous avons , en général ,
suivi M. Latreille, et partagé cet ordre de la[ manière
suivante.
D I V I S I O N D E S N É V R O P T È R E S .
I.re Section. — Antennes beaucoup plus longues que
la tête l de seize articles ou davantage.
(1) Ailes inférieures plissées ou doublée* longitudinalement.
Les friganides.
(2) Ailes inférieures non plissées ni doublées longitudinalement.
* Tête non prolongée antérieurement en un museau rostri-
, forme,
(a) Antennes filiformes , non épaissies vers le sommet,
ni terminées en bouton.
(+) Deux ou trois articles aux tarses.
Les termitines.
Quatre ou cinq articles aux tarses.
Les hémérobins.
(b) Antennes s’épaississant en massue-vers le sommet,
ou terminées en bouton. Six palpes.
Les myrméléonides.
** Tête prolongée antérieurement en museau rostriforme.
Les panorpates.
II.® Section. — Antennes de la longueur de la tête
au plus de trois à sept articles.
(1) Deux ou trois filets terminant l ’abdomen ; tarses à quatre articles
; les mandibules non apparentes.
Les éphémères.