Forficula maxima. Till. ent. i. p. 427. tab. 2. ƒ. 53.
Habite la France méridionale. Plus de vingt articles aux antennes.
3, Forfieule biuiaculée. Forficula biguttal a.
F . nigra , capite postice pedibusque rufis ; elytris rufo
maculatis et alarum apicibus exsertis albidis.
Forficula biguttata. Fab. et forte JorJicula bipunctatq
ejusd.
Panz, fasc. 87. f. to.
Habite en iVuuiche, etc. Onze on douze articles aux an«*
tenues.
4. Forfîcnle naine. Forficula minor.
F ■ elytris testaceis immaculatis ; capite nigra.
Forficula minor. Lin. Fab. Qliv, diet. n.° 7.
Le petit perce-oreille. Geoff. 1. p. 375. n,° 2,
Panz. fasc. 87. f. g,
Habite en Europe, et se trouve en France. Dix on douze ar-
tides aux antennes. Pinces peu arquées. L’abdomen muerons
entre les pièces de la pince.
Etc.
O R D R E H U I T I È M E ,
LES C O L É O P T È R E S .
Bouche munie de mandibules, de mâchoires A et
de levres. Quatre ou six palpes.
D eux élytres dures en général „ coriaces „ recouvrant
deux ailes membraneuses plus longues, mais
plissées et pliées transversalement dans Vinaction.
Larve vermiforme, hexapode , rarement subapode ,
a tête écailleuse, sans y eu x . Nymphe inactive.
Les coléoptères , dans notre marche , constituent le
huitième et dernier ordre des insectes, celui qui est le
SANS VERTÈBRES. 267
pliis étendu , le plus nombreux en espèces et en genres ,
enfin , celui qui embèasse les insectes les plus remarquables
par leur taille , par la singularité de leur forme ,
par la solidité de leurs tégumens , en un mot , ceux
dont l’organisation paraît la plus avancée dans ses progrès
de composition.
En terminant leur classe , ces insectes, au lieu d’offrir
une transition reconnaissable à celle qui vient ensuite
, semblent finir brusquement leur série , et n'arriver
qu’à une sorte de cul-de-sac où ils trouvent leur
terme. On en donnera la raison dans l’exposition préliminaire
des arachnides qui viennent après les insectes.
Si les coléoptères ne piquent pas autant la curiosité
que les hyménoptères , par des habitudes singulières, par
des sociétés nombreuses , travaillant, en quelque sorté ,
en commun, et formant des ouvrages vraiment admirables
, ils intéressent singulièrement, malgré cela, par
leur nombre et leur grande diversité dans la nature,
parcelle surtout des formes *de leur tête ou de leur chaperon
et de leur corselet, par celle de leur manière
de vivre, en un mot, par cette consistance plus solide
de la plupart de leurs parties extérieures qui les rend
plus conservables dans nos collections.
Tous généralement sont des broyeurs, soit phyti-
phages , soit zoophages; tous prennent encore tde la
nourriture après être parvenus à leur état parfait ;
aussi, sauf une espèce singulière à plusieurs égards [Za
clavigère ] > tous ont des mandibules eu des mâchoires-
distinctes.
Les coléoptères se reconnaissent au premier aspect
par leurs parties extérieures opaques, coriaces, et en