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îépaires ou gallic oies, enfin, les érucaires. On remarque
que les trois premières de ces familles sont des insectes
carnassiers dans l’état de larve, puisqu’ils dévorent les
larves et les chrysalides des autres insectes ; tandis que
les insectes des deux dernières familles ne sont que des
phytiphages-et ne se nourrissent que de substances végétales.
Exposons-les successivement.
L E S I G H N E U M O N I D E S .
Antennes filiformes ou sétacées , de vingt articles et
au-delà, le plus souvent vibrantes. Les quatre ailes
veinées.
On a donné le nom d'iclineumonides aux hyménoptères
pupophages qui composent principalement le genre
ichneumon dè Linné ; e t, comme ces iclineumonides
sont nombreuses en races diverses, on les a divisées en
beaucoup de genres.
Les insectes dontil s’agit, sont des hyménoptères à tar*^
rière , remarquables en général par leur corps grêle, allongé
, a abdomen pédiculé, ayant des antennes longues,
droites ou avancées, multiarticulées et vibratiles. Les
femelles de ces insectes ont une tarrière composée de
trois filets, dont les deux latéraux, par leur réunion >
servent de fourreau à celui du milieu. Les larves des ich-
neumonides sont sans pattes , et vivent toutes dans le
corps des autres insectes. Les femelles, en effet,, percent
âV6C leur tarrière le corps des autres insectes encore en
larves, surtout des chenilles, et y déposent un ou plusieurs
de leurs oeufs. Là, ces oeufs ne tardent pas à éclore , et
les jeunes larves iclineumonides se nourrissent aux dépens
de la chenille ou de la larve d’hyménoptère ou de
diptère qui les contient, et en dévorent le corps graisseux
sans attaquer les organes essentiels de l’insecte ; ce qui
fait qu il continue de vivre, et parvient souvent à se
changer en chrysalide avant de périr. Quant aux larves
iclineumonides, elles se développent dans la larve qu'elles
dévorent, s’y transforment en chrysalide après s’être enveloppées
d’une coque de soie, et arrivées à l'état parfait,
elles sortent du corps qui les contenait, après en avoir
percé la peau.
Le groupe que forment les iclineumonides est naturel,
assez bien circonscrit par le caractère des antennes de
ces insectes, et a pu, avec raison, être considéré comme
un genre. Mais ce genre étant extrêmement nombreux
en especes , on a pense qu’il serait utile de le partager
en plusieurs coupes particulières, comme autant de genres
séparés, et qu on ne devait considérer le groupe lui-
même que comme une famille.
En conséquence , prenant toujours en considération
les caractères qu indique M. Latreille , je divise les ich-
neumonides de la manière suivante.
D I V I S I O N DES I CHNEUMONIDE S .
1. Mandibules non dentées ou en pointe entière à leur ex-»
trémité. Tète globuleuse.
Xoride.
2. Mandibules bidentées ou, échancrées à leur extrémité:
elles sont étroites, allongées, croisées.