r | i ) Corselet matiqae, n’ayant ni, épj.nes ni tubercules.
Saperde.
(h) Tête en avant, mais un peu penchée.
(-+.) Elytres, soit plus com tes que l’abdomen ; soit
longues et rétrécies en pointe postérieurement,
ne recouvrant pas complètement les ailes.
Nécydaje.
far'A*) Elytres non subulées postérieurement, recouvrant
complètement l ’abdomen et les ailes.
m Corselet mntique, arrondi ou globuleux.
• Galfidie.
( * * ) Corselet épineux ou tuberculeux ou très-,
inégal sur les côtés.
Capricorne.
(a) Lèvre supérieure nulle canon apparente. Les bords du eorselet
tranchans , déniés , inégaux.
Prione.
** Antennes courtesmordliformes.
(1) Corselet presque orbiculàire. Corps allonge, convexe«
Spondylide.
(2) Corselet carré. Corps allongé, déprimé.
Parandre.
L E P T U R E . (Leptura.)
Antennes filiformes, insérées hors des yeux et entre
eux- Les yeux entiers ou très - peu échancres. Mandibules
entières ; mâchoires Bifides. Le dernier article des
palpes ovale .subcomprimé.
Tète penchée. Corselet nautique, rétréci anterieurement.
Corps allongé ; élytres se rétrécissant vers leur
extrémité dans la plupart.
Antennoe filiformes, extra oculos interque eos in-
sertoe. Oculi integri, v ix lunati. Mandibuloe indivises ;
maxilice bifides. Palporum articulus ultimus ovatus,
subcompressus.
Caput nutans. Thorax muticus , antice angustior.
(Jorpus elongatum ; elytra versus extremitalem sensim
angustata in plurimis.
O B S E R V A T I ’OHSi
Les kptmres et les stencores sont remarquables èn ce que
leurs antennes ne sont point insérées dans les yeux , cest-
à-dire , n’ont point leur base entourée dJun côté par les
yeux t ce qui les réunit sous ce rapport : aussi M. Latreille
ne sépare point ces deux genres. Nous ne l’imitons pas ici ,
parce qu’il est dans nos principes que partout, lorsque les
espèces sont très-nombreuses , des distinctions génériques
sont utiles , dès qu’on trouve les moyens d’en établir.
Ainsi les leptures, dont il s’agit ic i, sont distinguées de
nos stencores , en ce que leur corselet- est mutique , c est-
à—dire, n’offre ni épines, ni tubercules. Ce sont les memes
que celles de Fabricius et d’Olivier.
Beaucoup de leptures sont indigènes de l’Europe ; les autres
sont exotiques. On croit que leur larve se nourrit de la
substance du bois * ou de la racine des végétaux vivaces.
E S P È C E S.
1, Lepture mélanure. Leptura melanura.
L . nigra 5 elytris rubescenlibus lividisque : sutura apieeque
nigris.
Leptura melanura. Lin. Fab. élent. a* p. 355.
Stencorus. Geoff. 1. p. 226. n.° 7-.pl.4-f. 1,