a n i m a u x 4 q o
mechuses, et moins en massue. Elles s’en distinguent
d ailleurs par leurs jambes epmeuses , et par leurs élylres
qui, quoique raccourcies, recouvrent souvent lamoitié de
l’abdomen, quelquefois un peu plus. Dans les taclnnes de
Gravenhorst, les palpes sont filiformes ; ils sont terminés
en alêne dans ses tachy pores.
ESPE CES .
1. Tachine rufipède. Tachinus rufipes.
T . ater, nitidus; p edi bus rufis.
Oxyporus rufipes. Fab. él. 2. p. 607.
Staphylinus rufipes. Oliv. col. 3. n.° \i. p l. 4. f. 35. a .
b. c. d.
Staphylinus. Geoff. 1. p. 36t. n.° i5.
Tachinus rilfipes. Gray. Latr. gcu. 1. p. 259* (Dfunc oxy—
porus. )
Habite en Europe, dans les excrémens des boeufs.
2. Tachine bipustulée. Tachinus bipustulatus.
T- ater, nitidus } elylris macula baseos anoque rufis.
Oxyporus bipustulatus. Fab. él. 2. p. 606.
Panz. fasc. 16. t. 21.
Habite en France, en Allemagne , etc.
3. Tachine marginée. Tachinus marginatus.
T . ater, nitidus ; thoracis margine pedibus elytrisque ru-*
fis : his sutura maculdque marginali nigris.
Oxyporus marginatus. Fab. e'1. 2. p. 6o5.
Panz. fasc. 27. t. 17.
Habite en Allemagne.
Etc»
L E S C A R À B I E N S .
S ix palpes articulés ; quatre maxillaires et deux labiaux.
Aucune famille, dans les coléoptères , n’est plus éminemment
caractérisée que celle des carabiens, puisque
SANS VERTÈBRES. 4 <)1
ces insectes ont tous six palpes, et qu’ils sont les seuls coléoptères
qui soient dans ce pas.
Ils ont, en effet, deux palpes sur la lèvre inférieure,
et quatre palpes maxillaires, c’est-à-dire , deux sur chaque
mâchoire : l’un externe, plus grand, quadriarticulé ;
et l’autre interne, plus petit, n’ayant que deux articles.
Tous les autres coléoptères n’ont à la bouche que quatre
palpes. Tous les carabiens sont carnassiers , soit dans
l’état de larve, soitdanscelui d’insecte parfait. Ils courent,
en général, avec beaucoup de célérité; parmi eux, les uns
sont ailés et volent facilement, tandis que les autres sont
aptères.
Les antennes de ces insectes sont filiformes et presque
toujours simples. Leur lèvre inférieure est reçue
dans une échancrure du menton. Les deux pattes anterieures
sont rapprochées à leur origine, insérées sur
les côtés d’un sternum comprimé , et portées sur une
grande rotule. Les deux postérieures ont un grand trochanter
à leur naissance.
/ Comme cette famille est très-diversifiée , tres-nom-
hreuse en espèces, on a dû la diviser en plusieurs genres
pour en faciliter l’étude ; et , probablement, vingt-huit
à trente genres pourront amplement suffire pour la faire
connaître , lorsque l’on aura des moyens convenables
de les établir. Mais le« entomologistes, croyant devoir
employer à des coupes génériques , tontes les distinctions
qu’ils ont pu saisir , en ont déjà présenté un nombre
«i considérable , que l’étude des carabiens n est main-
, tenant praticable qu’à très-peu de personnes.
Tel est , comme je l’ai dit en parlant des staphyli-
niens , le danger de l’abus, même des meilleures choses.
Et ici l’abus naît de cé qu’on oublie de considérer que,
y-JG#