Engr. pap. d’Europe, pl. io3. n.» i 5a.
Aglaope. Latr.
Habite l’Europe méridionale.
5. Slygie austr ale. StYgia australis.
St. luteo fulvo fuscoque varia : ano barbalo.
Stygia australis. Latr. gen. crust, et ins. i. tab. 16. fig. 4' 5«
Habite dans le midi de la France.
PROC RI S . (Procris.)
Antennes bipectinée9 dans les mâles, simples ou un peu
velues dans les femelles, avec le sommet nu. Deux palpes
écailleux.
Ailes en toit.
Antennoe masculis bipectinatoe , feminis sirnplices
■ vel tantum subhirtce : apice imberbi. Palpi duo squa-
mati.
Alce dejlexoe.
OBSERVATIONS.
"Lesprocris, de même que les stygies, tiennent aux zy gènes
par leurs rapports, et sont remarquables en ce que leurs
antennes sont bipectmées » au moins dans les mâles, ainsi
qu’on le remarque ici. Sous cette coupe, je réunis les
procris et les atychiés de M. Latreille. Les premières ont les
ailes longues et les palpes non velus, ne s’élevant pas au-
delà du chaperon ; mais les secondes ont les ailes courtes et
des palpes très-velus, qui s’élèvent davantage.
E S P È C E S .
i . Procris du statice. Procris statices.
P. yiridi'Coerulea j alis posticis fuscis.
Sphinx statices. Lin.
Zygcena statices. Fab. Procris. Latr.
La tnrqnoise. Geoff. 3. p. i3o.
Habite en Europe, dans les prairies.
a. Procris du prunier. Procris pruni.
P . viridi-coerulea ; alis posticis nigris.
Zygcena pruni. Fab.
Engram. pap. d’Europe, pl. io3. n.° i 5i .
Habite en Allemagne , et aux environs de Paris.
Antennes simples dans les deux sexes.
Z Y GÈNE. (Zygæna.)
Antennes simples, courbées en cornes de bélier, renflées
en massue pointue vers son extrémité. Deux palpes
pointus.
Ailes ep toit : les supérieures oblongues. Larve dépourvue
de corne. Chrysalide dans une coque.
Antennoe in utrpque sexu sirnplices ^ clava apice
subacuta lerminatoe cornua arietinct incurvatione simulantes.
Palpi duo acuti.
Aloe dejïexoe : supenoribus oblongis. Larva cornu
nullo. PupaJolliculata.
O B S E R V A T I O N S .
Les zygènes ont le vol court et diurne. Elles paraissent,
ainsi que les genres précédens , plus rapprochées des bom-
bices que les sesies et les sphinx. Mais leurs antennes épaissies
ou renflées vers le bout, les distinguent de toutes les pha-
lénides, et les font ranger naturellement parmi les sphin-
gtdes, danis le voisinage des sésies»