Encyrtus. Latr.
Habite l’Italie, la France.
5. Cinîpsile rugosule. Cinipsillum rugosulum.
C. nigrum, suhtilissime punctulato-rugosulum ; abdornint
supra longistrorsumque striato.
S ce lio rugosulus. Latr. hist, des crust, et des ins. i 3. p. 227.
et gen. crust, et ins. 4. p. 32.
Habite aux environs de Paris.
6. Cinipsile cîavicorne. Cinipsillum cîavicorne.
C . nigcum , nitidum , punctatum ; abdomine suborbiculato j
amenais breuibus , apice clavatis.
Scelio. Latr. gen, crust, et ins. 1. tab. 12. f. ç> et 10. mas , et f.
ii et 12. femina.
Teleas clavicornis. Latr. gen. crust, et ins. 4. p. 33.
Habite aux environs de Paris.
L E S D I P L O L É P A I R E S .
Antennes droites, de onze à seize articles. Abdomen
caréné en dessous. La tarriere roulée en spirale
sous Vabdomen.
M. Latreille donne le nom de diplolépaires à des hyménoptères
tres-voisms des cmipsaires par leurs rapports,
mais qui ont les antennes droites, l'abdomen toujours
caréné en dessous, et la tarriere des femelles roulée
en spirale , au moins dans sa hase , et cachée sous l’abdomen
entre deux lames.
Les diplolépaires doivent effectivement être distinguées
des cinipsaires 5 car ce sont des insectes phytiphages ,
c’est-à-dire , qui ne se nourrissent que de matières végétales.
Les larves de la plupart sont gallicoles, et habitent
dans ces excroissances végétales et singulières
connues sous le nom de noix de galles. En effet, les
femelles de ces insectes ayant piqué différentes parties
des végétaux pour y introduire leurs oeufs, elles ont
occasionne dans ces parties une extravasion des sucs
de la plante , et par suite ces monstruosités' appelées
galles dont je vier^ de parler. Ce sont donc les diplolépaires
qui donnent lieu à la formation des galles
et non les cinips qu’on en voit quelquefois sortir ; ces
derniers n’ayant introduit leur oeuf dans la galle déjà existante
, que pour que la jeune larve carnassière s’y nourrisse
aux dépens de celle du diplolèpe.
Comme dans les cinipsaires , les ailes inférieures des
diplojépaires sont sans nervures distinctes. Je ne divise
cette petite famille qu’en deux genres, de la manière suivante
:
(1) Antennes de onze a douze articles. Abdomen attaché
au corseletpar un pédicule allongé.
Eucharis.
(2) Antennes de treize articles au moins. Abdomen attaché
au corseletpar un pédicule très-court.
Diplolèpe.
E U C H A R I S. (Eucharis.)
Antennes épaisses, moniliformes, droites , à onze ou
douze articles. Palpes très-petits. Mandibules allongées,
pointues, inermes.
Corselet convexe, së terminant par un écusson simple
ou fourchu. Abdomen ovale, subtrigone , attaché
au corseletpar un pédicule allongé.