f Papillons à queue.}
5. Papillon Ajax. Papilio A ja x . L.
p. alls caudatis concoloribus fuscjs : fasciis flavcscenti-
bus ; posticis subtiis sanguineis , anguloque a n ifu \>o-
Papilio A ja x . Fab. p- 33.
Habite FAmériqtic septentrionale,
6. Papillon flambé. Papilio Podalirius. L.
P . alis caudatis subconcoloribus flaaescentibus fascùs
fuscis geminatis-, posticis subcùs lined sanguined.
Papilio Podalirius. Fab. p. a4-
Geoff, a. p. 56. n." 24.
Habite l’Europe australe, la France dans le nndi.
Papillon du fenouil. Papilio Machaon. L.
P . alis caudatis cqncôloribus flavis : limbo fu s co , unu i$
Jlavis / angulo ani julvo.
Papilio Machaon. Fab p. 3o.
Geoff. 2. p. 54. n-° 33. Engr. pap. d’Europe, pl. 34- 70. et
/ suppl. 3. pl. 6. n.o 68.
Habite en Europe, sur le fenouil, la carotte , et*. C est un des
beaux papillons de France,
Et«.
IN S E C T E S B RO Y EUR S .
le u r bouche offre des mandibules, le plus souvent
accompagnées de mâchoires sous leur forme appropriée.
Ils coupent ou broycnt des corps concrets.
Dans les quatre premiers ordres déjà exposés , on n a
vu, dans les insectes parfaits, que des suceurs, c est-a-dire,
que des animaux dont la bouche est munie d’un suçoir
pour prendre leur nourriture. Ce suçoir , composé de
deux a cinq pièces qui se réunissent pour former un tube,
fc’ est trouvé muni d’une gaîne dans les trois premiers ordres,
et, dans le quatrième, nous l'avons vu tout-à-fait
a nu, formant une trompe que l’animal roule en spirale
lorsqu il ne s en sert pas. Enfin , ce suçoir s’est montré
partout plus ou moins long, plus ou moins apparent, selon
que l’insecte parfait qui en est muni prend plus ou
moins de nourriture après sa dernière transformation.
Maintenant nous allons trouver a la bouche des insectes
parfaits qui nous restent à considérer, des instrumens qui
nous paraîtront nouveaux, et effectivement cette bouche
exécute des fonctions réellement nouvelles. N ous trouverons
des mandibules utiles qui se meuvent transversalement
, et, dans le plus grand nombre, nous verrons que
ces mandibules sont accompagnées de mâchoires ramenées
à leur forme appropriée : en sorte que les insectes
qui possèdent ces parties ne sont plus des suceurs, mais
de véritables broyeurs ou rongeurs qui font usage d’ali-
mens solides.
Cependant, comme-la nature 11e passe jamais brusquement
d un mode à un autre , sans offrir les traces de sa
transition, nous croyons que notre distribution des insectes
est naturelle en ce que, dans le premier des quatre
ordres qui nous restent à exposer, nous retrouvons encore
une espèce de suçoir constitué par la réunion des mâchoires
et de la levre inferieure encore allongées et étroites j
mais ce suçoir est accompagné de mandibules utiles. II
en résulte que les insectes qui sont dans ce cas, sont à-la-
fois suceurs et rongeurs.
Tel est effectivement ce que l’on observe à l’égard dea
hyménoptères qui vont maintenant nous occuper.