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Antennoe subsetacece ante oculos insertoe articu~
lis cylindricis. Oculi parvisubdepressi.
Thorax brevïs abdomen magnum turgidum , sub-
globosum. Elytra connata. Scutellum nullum distijic-
tum.
O B S E K V A T I O H S .
La gibbie est très-voisine des ptines par ses rapports et
ses habitudes ; mais elle a une forme particulière, n’a point
d’ailes , et offre plusieurs caractères qui semblent autoriser
sa distinction. Elle attaque aussi les .collections d’iiistoife
naturelle.
E S P E C E S .
1. Gibbie marron, Gibbium scotias.
G. castaneiim + nitidum, lasve ; antennis pedibusque pubes-
centibus.
Gibbium. Scop, Latr. gen, i. p. 258. t. 8. f .A
Bruche sans ailes. Geoff. 1. p. 164. n.° 2.
Ptinus scotias- Oliv. col. 2. n.° 17. pi. 1. f. 2. a- b.
Ptinus scotias. Fab. et. 1. p. 327. Panz. fasc. 5. t. 8.
Habite l ’Europe australe, dans les cabinets d’histoire natu-
relie.
2. Gibbie sillonnée. Gibbium sulcatum.
G. thorace quadrisulcato villoso ; albidurn ; c ljlr is fusco»
testaceis, nitidis. . . ..
Pcinus sulcatus. Fab. él. i.p . 327.
Habite ans Canaries. Trouvée dans, l ’envoi déplantés sèches.
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lL E S b u p r e s t i e n s .
Sternum antérieur s"avançant sous la tête presque sous
la bouche , et sa partie postérieure se prolongeant
en une pointe , soit aiguë f soit émoussée.
Les buprestiens peuvent être aussi nommés ster-
noxiens. parce qu’ils sont distingués des autres pentamères
filieornes par leur sternum antérieur, c’est-a-dire,
par cette partie de la poitrine qui est située entre la première
paire de pattes; cette partie, ici très-remarquable^
s’avançant jusque sous la bouche et son extrémité opposée
se prolongeant en arrière en une pointe bien découverte.
Ces insectes ont des antennes filiformes , le plus
souvent en scie ou pectinées , jamais longue? , dépassant
à peine le corselet par leur longueur. Leur
corps est ferme, allongé ou en ellipse oblongue , et leur
tête est enfoncée jusqu’aux yeux dans le corselet. Ils ne
vivent que de matières végétales, et offrent souvent des
couleurs assez brillantes. On ne les divise qu’en très-
peu de genres , mais deux de ces genres embrassent
chacun un grand nombre d’espèces : voici leurs divisions.
(1) Mandibules entières à leur pointe, sans'échancrure ni dent
particulière. . :
(a) Palpes filiformes. Le pénultième article des taries biîobe.
■ : •' Bupreste.
« Cérophyte.
(b) Palpes a dernier article pins gros. Tons les articles des tarses
' • entiers.
Mélasis.
(a) Mandibules échançrées.ou bifides à leur extrémité» Tou,s les articles
des tarses entiers.
Taupin.
B U P R E S T E. (Buprestis. )
Antennes filiformes., le plus, souvent, en scie , à peine
de Jia longueur du corselet. Mandibules simples ; mà-
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