EU GROSSE. ( Euglossa. )
Antenne^ comme dans les abeilles. Lèvre supérieure
carrée. Mandibules dentées. Quatre palpes : les labiaux
très-longs , sétiformes. Trompe ou promuscide très-longue,
atteignant jusqu’aux pattes postérieures dans le repos..
Les jambes postérieures terminées par deux épines.
Antennes ut in apibus. Labrum quadratum. Mandi-
buloe dentatoe. Païpi quatuor : labialibus longissimisy j
setiformibus. Promuscis longissima, ad pedes posti-
ços usque in quiete productâ.
O B S E R V A T I O N S .
Les, euglosses sont des apiaires étrangères, distinguées,
des abeilles et des mélipones par leurs jambes postérieures
munies d’éperons à leur extrémité. Leurs petits yeux lisses
sont disposés en triangle.
E S P E C E S .
1. Euglosse dentée. Euglossa dentata. Latr.
Æ. viridis, nilida ; alis aigris j femoribus posticis dentatis.
jtfpis dentata. Lin. Fab. p. 33g.
Sulz. ins. tab. 17. f. 16.
Habite l'Amérique méridionale.
2. Euglosse cordiforme. Euglossa cordata.
E . viridis, nilida ; alis hyalinis ; abdomir.e cordato j tibiis
posticis dilatatis.
Apis cordata. L in . Fab.
Degeer ins. 3. tab. 28. f. 5.
Habite à Surinam.
Etc.
EUC È RE . (Eucera.)
Antennes filiformes, divergentes, très-longues dans
les mâles. Mandibules unidentées. Palpes maxillaires à
cinq ou six articles. Langue ou promuscide offrant trois
pièces saillantes, dont les latérales sont sétaeées et fort
longues.
Corps velu. Pattes postérieures pollinifères : à jambes
et premier article du tarse velus sur le côté externe.
Antennoe filiformps j divaricatoe , in masculis lon-
gissimoe. Mandibuloe unidentatce. Palpi maxillares
sub sexarticulati. Lingua seu promuscis in très partes
porrectas divisa : divisionibus lateralibus setaceis proe-
longis.
Corpus villosum. Pedes postici poïliniferi : tibiis ar-
ticuloque primo tarsi latere externo hirsutis.
O B S E R V A T I O N S .
Les eucères, dont je ne sépare pas les macrocères de
M. Latreille,. sont des insectes voisins des abeilles par leurs
rapports y mais ce sont des apiaires solitaires , remarquables
par leurs soies labiales et par la longueur des antennes des
mâles.
Dans les eucères de M. Latreille, les palpes maxillaires
ontsix articles distincts j mais dans ses macrocères, les palpes
maxillaires semblent n’avoir que cinq articles, le sixième
étant très-peu apparent.
Parmi les apiaires solitaires et qui n’ont que deux sortes
d’individus pour l’espèce , nos eucères, les anthophores et
les méliturges , sont les seuls dont les pattes postérieures