Vill. entom. 3. tab. 7. f. 11.
Habite le midi de la France.
IVota. M. Latreille regarde le. panorpa scorpio de Fabrîfcius,
comme une autre espèce de ce genre, malgré l’observation
du célèbre entomologiste de K ie l, sur la queue du
mâle.
D E Ü X IÈ M E S E C T IO N .
Antennes de trois a sept articles. — Larves aquatiques ;
nymphes agissantes.
On rapporte à cette section , les névroptères dont les
antennes sont courtes , subulées, et n’ont que trois à.
sept articles. Ce sont des insectes aquatiques , dont les
larves , en général, ont , sur les côtés de l'abdomen,
des houppes de filets tubuleux et respiratoires , qui ressemblent
à des branchies. Ces larves sont carnassières.
[1] Deux ou trois filets à l’abdomen. Point de mandibules
apparentes.
Les éphémères.
[2] Point de filets a l’abdomen. Mandibules grandes
et très-apparentes.
) Les libellulines.
É P H É M È R E . (Ephemera. )
Antennes menues, plus courtes que la tète, triarti-
culées. Bouche fort petite, membraneuse, à parties peu
distinctes. Point de mandibules apparentes. Quatre palpes
très-courts. Trois petits yeux lisses.
Corps allongé, très-mou. Ailes horizontales ou droites
, transparentes , réticulées : les inferieures plus petites
j quelquefois presque nulles. Abdomen terminé
par deux ou trois soies très-longues. Quatre articles aux
tarses.
Antennæ tenues > capite breviores , triarticulatæ.
Os perparvum , membranaceum : partibus mollitie
<vix discernendis. Mandibules nullce conspicuce. Palpi
quatuor brevissimi. Ocelli très.
Corpus elongatum j mollissimum. Alce horisontales
aut erectoe, hyalinoe > reticulatoe : inferioribus tm-
noribus quandoque subnullis. Abdomen setis dua-
bus tribusve longissimis terminatum, Tarsi articulis
quatuor.
o b s e r v a t i o n s .
Sous le rapport de l’habitation, et sous celui des mandibules
nulles ou non apparentes , les éphémères semblent se
rapprocher des friganes ; mais leurs antennes sont fort
différentes, et plusieurs autres particularités remarquables
distinguent ces insectes des friganides.
Les éphémères doivent leur nom k la courte duree de
leur vie, lorsqu’elles sont parvenues à l’état d’insecte parfait.
Il y en a qui meurent le jour même où elles se sont
transformées ; il s’en trouve qui ne voient jamais le soleil,
car elles éclosent après son coucher, et meurent avant l’aurore
; enfin la vie de quelques-unes, dans leur dernier état
n’est que de deux ou trois heures. Cependant quelques especes
vivent encore trois ou quatre jours. Il est aise de sentir que
si les parties de la bouche des ephemeres sont petites, sans