Tête penchée, enfoncée dans le corselet, Corps subcylindrique
, court.
Antennes filiformes, hinc serratæ , brèves , v ix tho~
racis longitudme. Mcindibuloe apice bidentatce, scepius
porrectoe.
Caput nutanSj thoraci intvusum. Corpus cylindra-
ceum ? breve.
a i s i B v i t i o k s .
Ces coléoptères ont été confondus avec les chrysomèlespar
L ÎT in è y t avec les gribouris par Jfétbriciu s, dans ses premiers
ouvrages. L c iic h a r t in g et, depuis, les autres entomologistes,
en ont formé un genre particulier, sous le nom de c lythre .
Geoffroy avait, le premier , reconnu ce genre , et lui avait
donné le nom de m e lo lon th a ; nom que l’on a depuis attribué
au genre des hannetons.
Les clythres se reconnaissent aisément au caractère de
leurs antennes , et à leurs mandibules grandes , quelquefois
très-avancées. Ces insectes fréquentent les fleurs. On en
trouve assez souvent sur le chêne.
E S P È C E S.
1. Clythre taxicorne. Clythra taxicornis.
c. obscure cyanea ; elytris testaceis immaculatij; an tennis
elongatis, serratis.
Clythra taxicornis. Fat. élent, 2. p. 34.
Oliv. coléopt. n.o 96. p. 843. ( Gribouri. pl. 1. f. 2. )
Habite le midi delà France, l ’Italie.
2. Clythre à quatre points. Clythra quadripunctata.
C ■ nigra , elytris rubris : punclis duobus nigris.
Chrysomela quadripunctata. Lin.
Melolontha. Geoff, ins. 1. p. ig5. tab. 3. f. 4.
Oliv. coléopt. 6. n°. 96. p. 85o. ( Gribouri. pi. 1. f. 1.)
Habite en Europe, sur les fleurs de différens arbres.
3. Clythre longipède. Clythra longipéS.
C. elytris rübro-latescëntibus : maculis tribus nigris.
Clythra longipes. Fab, éleut. 2. p. 28.
Oliv. col. 6. n.o 96. p. 845. pl. 1. f. i 3.
Habite en Europe, sur le noisetier.
Etc,
G A L É R Ü Q U E . ( Galeruca. )
Antennes filiformes , pins longues que le corselet,
très-rapprochées à leur base. Mâchoires à deux divisions
presque égales en longueur : l’extérieure plus grêle. Le
dernier article des palpes de la grandèur des autres ,
quelquefois plus court.
Corps oblong ; corselet court.
Antennce filiformes , thorace longiores , basi val-
de approximatoe. Maxilloe processibus duobus sub-
ceque longis : externo graciliore. Palporum articulus
ultimus aliis magnitudine similis , interdam brevior.
Corpus oblongum. Thorax brevis.
oB SE R v a t 10 n s.
Les galèruques tiennent encore aux chrysomèles par leurs
rapports; mais elles ont les antennes moins grenues, plus
longuesque la moitié du corps, insérées entre les yeux, et par
suite très-rapprocliées à leur base. Leur corps d’ailleurs, est
oblong, à corselet un peu plus étroit antérieurement. On
pourrait les confondre avec les altises ; mais leurs cuisses
postérieures ne sont point renflées , et ces insectes ne sautent
point.
La démarche des galèruques est lente ainsi que celle des
chrysomèles. Au lieu de se servir de leurs ailes lorsqu’ils se