O B S E R V A T I O N S »
Les anthribes avoisinent les bruches par leurs rapports t
et en sont néanmoins tres-distilictes. Leurs antennes sont
en massue, quoique un peu moins dans les mâles que dans
les femelles. Ces insectes fréquentent les arbres et les fleurs.
On croit que leurs larves vivent sous les écorces. Plusieurs
des macrocéphales d’Olivier, appartiennent à ce genre.
E S P E C E S .
i. Anthribe rhinomacer. Anthribus rhinomacer. Latr»
A- villoso-piceus $ antennis pedibusque testaceis.
Rhinomacer attelaboidcs. Fab. éleut. 2. p. 428.
Oliv. col. 5. n.° 87. pl. 1. ƒ. 2.
Anthribus. Latr. gen. a. p. 287.
Habite en Europe , en France, sur les pins.
a. Anthribe latirostre. Anthribus latirostris.
A- rostro latissimo piano ; elylris apice albis : punctis duo-
bus nigris• F.
Anthribus latirostris. Latr. Fab. élent. 2. p. 4o8.
Panz. fasc. i 5. t. 12.
Anthribe. G-eoff. 1. p. B07. n.” 3. pl. 5. f. 2.
Habite en Europe , dans les bois.
Etc. Voyez Vanthribus scabrosus et Vanthribus varius de
Fabricins.
Q U A T R I È M E S E C T IO N .
Cinq articles aux tarses des deux premières paires
de pattes et quatre seulement à ceux de la troisième
paire.
L E S H É T É R O M È R E S .
Les insectes de cette section sont évidemment intermédiaires
ou moyens entre les G. tétramères ci-dessus
SANS VERTÈBRES» 3G 7
exposés , et les C. pentamères qui viennent après eux.
La transition des tétramères aux hétéromères est , en effet
, indiquée par les rhinites qui, quoique insectes hétéromères,
offrent encore un museau avancé, comme dans
les charansonites. Ces insectes sont très-nombreux et très-
diversifiés dans leurs espèces.
Les entomologistes ont beaucoup varié dans la division
de cette section , dans l'institution des familles, et
surtout dans celle des genres nombreux qu’ils ont formés
parmi ces insectes ; ce qui rend cette même section
plus difficile encore à étudier que la précédente.
Tendant toujours à simplifier la méthode et à faciliter
les distinctions indispensables , j’emploie ici les principales
coupes formées en dernier lieu par M. Latreille ,
les disposant entre elles selon mon opinion , et je divise
les hétéromères, dont il s’Agit, en cinq coupes primaires,
de la manière suivante :
DIVISION DES G. HÉTÉROMÈRES.
§. Un museau avdncé antennifhre.
Les rhinites.
§§. Point de museau antennifhre.
(1) Tête ovalaire, sans coa, c’est-à-dire , sans rétrécissement brus«
que par derrière.
fiù Mâchoires sans dent cornée an côté interne.
(•+.) Antennes de grosseur égale, ou s’amincissant vers leur
.extrémité.
Les sténélites.
Antennes grossissant insensiblement , ou se terminant
en massue, et ordinairement perfoliées.
Les taxicornes.