On a partagé les rapaces en beaucoup de petites familles
qui, sans doute , ne sont pas sans intérêt, mais
qui compliquent considérablement la méthode. Il nous
suffira, pour distinguer en général et pouvoir étudier ces
hyménoptères,, de les diviser en trois coupes principales;
savoir:
1. ° En rapaces guepiaires ;
Leurs ailes supérieures sont plissées ou pliées en
deux longitudinalement.
2. ° En rapaces subaptères ;
Leurs ailes supérieures ne sont point plissées longitudinalement
, et l’espèce offre constamment
des individus aptères.
3. ° En rapaces terrifores.
Leurs ailes supérieures ne sont point plissées longitudinalement,
et tous les individus de l’espèce
sont ailés.
R A P A C E S G U Ê P I A I R E S .
Leurs ailes supérieures sont plissées ou pliées en deux
longitudinalement.
Les insectes de cette division sont ainsi nommés parce
qu’ils comprennent parmi euxles guêpes etlesgenres quiles
avoisinent par leurs rapports. Ils ont, en général, des antennes
brisées de huit à treize articles,, terminées un peu
en massue. Le premier segment de leur corselet forme
presque toujours un arc prolongé en dessus, jusqu’à la
naissance des ailes supérieures. On divise ces guepiaires
de la manière suivante.
V Guepiaires solitaires.
Mandibules beaucoup pins longues qne larges, étroites ou
rétrécies en pointe vers leur sommet.
Insectes vivant solitairement : deux sortes d’individus pour
l ’espèce.
(i) Antennes de Luit ou dix articles , terminées en bouton.
Masaris.
(a) Antennes de douze on treize articles, en massue allongée.
(a) Lèvre inférieure sans points glanduleux à son extrémité.
Synagre.
(b) Lèvre inférieure ayant quatre points glanduleux à son
extrémité.
Eumène.
Odynère.
Zèihe.
§§. Guepiaires sociales.
Mandibules guères plus longues que larges , en carré long,
obliquement tronquées au bout.
Insectes vivant en société : trois sortes d’individus pourl’es-
pèce.
Guêpe.
Poliste.
G U Ê P I A I R E S S O L I T A IR E S .
Linné et la plupart des auteurs ont confondu dans le
même genre ces guêpiaires avec les guêpiaires sociales.