a n im a u x
I extrémité de ces parties. Elles se rapprochent, én effet,
par leurs antennes, dè ceux des papilionides que nous nommons
, avec M. Lalreille, les uranies et les hespéries. Mais
leurs ailes inférieures sont munies de crochets pour retenir
celles de dessus , et il ést probable que, dans le repos, leurs
ailes sont plutôt horizontales ou en toit que relevées. Ce
sont des splnngides qui font le passage aux papilionides.
e s p e c e s .
I. Castnie de Surinam. Castnia Icarus.
C. alls integris, supra albis : jhsciis/usais , sublùs fascüs
albis nigrisque alternîs. ■
Hesperia Içarus. Fab. Papilio Icarus. Gmel.
Pap. Philemon. Cram. 2. tab. 22 •/§ • G~H.
Habite à Surinam.
. Castnie dé -Guinée. Castnia Dædalus.
C m aIls integèrrimis fuscis, albo-maculatis , sublus brun~
Tlôis. &
Papilio Dædalus. Fab. 3. 1. p. 53.
Habite la Guinée.
3. Castnie Cypàrissè. Castnia Cyparissias.
C. ahs intëgerHmis nigris : faséas duabus albis j antica-
rum obliquisposticarum punctatis.
Papilio Cyparissias. Fab. 3. 1. p. 3g.
Cram. 1. t. 1. Jig. A— B.
Habite l’Amérique méridionale.
Castnie dinde. Castnia Orontes.
C. ahs caudatis nîgns : jascus duabus virescenlibus : eau-
dis albis distantibus.
Papilio Orontes: Fab. 3. 1. p. 69,
Cram. 7. t. 38. fig. A—B.
Habite dans l ’Inde.
F te.
S E C T I O N D E U X I È M E .
Püint de crochets au bord externe des ailes inférieures.
L E S P A P I L IO N ID E S . ' j
Antennes filiformes , simples, terminées pçir un bouton
droit ou par un renflement oblong et crochu. Deux
palpes apparens ,■ courts „ comprimés, velus._Les
ailes élevées dans Vinaction ; leur bord intérieur
étant alors moins élevéyjue Vextérieur, f o l diurne.
— Larve a seize pattes et sans corne. Chrysalide
presque toujours à nu.
O B S E R V A T IO N S .
Les papilionides embrassent tous les lépidoptères con*
nus généralement sous le nom de papillons ,. et par conséquent
le genre papilio de Linné et de tous les auteurs. Us
constituent la dernière, la plus grande et la plus bglle
famille des lépidoptères.
On les distingue des autres lépidoptères , i.° parce
qu ils n ont point de crochets subulés à la naissance des
ailes inférieures; n.° parce que', dans le'repos, ils ont
leurs ailes plus ou moins complètement relevées, mais
jamais tout-à-fait. horizontales, ni en toit ; 3.» parce-que
tous généralement ne volent que le jour ; 4.° enfin, pqrce
que, dans la plupart , leur chrysalide est. suspendue ,
nue et anguleuse.
De tous les lépidoptères, et peut-être de tous les insectes
en général, ce sont les papilionides qui offrent le
plus d intérêt par leur beauté , leur vivacité , l’élégance