tinguent par leurs mandibules , par les angles postérieurs
de leur corselet , par leur faculté de sauter lorsqu’on les
met sur le dos , et parce que leurs tarses sont à articles entiers.
On voit au-dessous de leur tête et sur la partie infér
ie u re de leur corselet, deux rainures, une de chaque coté,
dans lesquelles se logent les antennes lorsqu elles sont
abaissées.
Ces insectes constituent un genre fort nombreux eir espèces,
parmi lesquelles on en connaît qui sont phosphon-
ques et lumineuses dans l’obscurité. Leurs larves vivent
dans les troncs d’arbres pourris , dans les racines des plantes
et dans les vieilles souches. D’après celle d’une espèce
observée par Degeer, elles sont peut-être pourvues de petites
antennes.
ESPECES .
[ Quelques-unes des exotiques. ]
1. Taupin flabellicorne. Elater fabellicornis.
E- fuscus ; antennarum fasciculo JlabelliformL F.
Elater flabelliformis. Lin. Fab. él. 2. p. 221.
Oliv. col. 2. n.o 3i. pl. 3. f. 28.
Habite aux Indes orientales.
2. Taupin tacheté. Elater speciosus.
E . ülbidus, nigro-maculatus.
Elater speciosus. Fab. él. 3. p. 222.
Oliv. col. □. n.o 3i. pl. J.f. jo.
Habite aux Indes orientales.
3. Taupin lumineux. Elater noctilucas.
E . thoracis laterïbus macula jlavâ glabrâ. F.
Elater noctilucus. Lin. Fàb. él. 2. p. 223.
Oliv. col. 2. n.o 3i. pl. 2. f. 14,
Habite l’Amérique méridionale , les Antilles.
4. Taupin phosphoriquê. Elater phosphoreus.
J*, thorace postice maculis daabas glabris flavis.x^
Elater phosphoreus. Lin. Fab. él. 2. p. 223.
Oliv. col. 2. n.° 3r. pl. 2. f. 20. et f. i 4- b-
Habite à Cayenne, Surinam.
Etc. Parmi les espèces indigènes de l’Europe , voyez dans Fa-
bricius les Jj. ferrugineus , ruficollis , castaneus , aler-
rirnus , murinus , téssellatus , marginatus, etc.
L E S S T A P H Y L I N I E N S .
Antennes filiformes ou monilifornies , souvent subper-
foliêes , grossissant quelquefois vers le bout. Mandibules
fortes j, arquées , aiguës. Corps allonge
étroit. Ely très très-courtes, laissant, en général, une
grande partie du dos de Vabdomen a nu.
Les staphyliniens sont assurément très-reconnaissables
par les caractères que je viens de citer et surtout par leur
corps allongé et leurs élytres courtes , qui laissent à nu
une grande partie du dos de l’abdomen. Les hanches
des deux pattes antérieures de ces insectes sont grandes ;
et deux vésicules coniques pointues, que 1 animal fait
sortir et rentrer à son gré, sont situées près de l’anus à
l’extrémité de l’abdomen qui se termine en pointe.
Ces insectes courent avec agilité et volent facilement.
Lorsqu’on les touche, ils relèvent leur queue ou la partie
postérieure deleur abdomen, comme s’ils voulaient piquer
Ou se défendre. Ils fréquentent les lieux ou se trouvent des
matières en putréfaction, soit végétales ou animales. On
les rencontre souvent par terre , dans les fumiers, autour
des excrémens , sous les pierres. On les trouve
aussi dans les lieux humides, les plaies des arbres , et
80t)s leurs écorces.
Linné en avait formé un seul genre sous le nom de
staphjlinus ; on le partagea ensuite en trois genres par