Les nymphes sont courtes^ ridées transversalement, variées
et tachetees de diverses couleurs. Elles sont inactives,
fixées sur des feuilles ou des branches, par une extré-^
mité de leur corps.
Les espèces de ce genre sont fort nombreuses, mais difficiles
a détei miner, parce qu’on est exposé à prendre des
vaiietes pour des especes. En effet, on trouve quelquefois
en accouplement deux coccinelles qui paraissent différentes
entre elles. et qu’on eût pris pour deux espèces en
les voyant séparément.
E SP ÈC ES .
i . Coccinelle marginée. Coccineïla marginata.
€ . coleoptris rulns : margine nigro ; thorace utrinque
puncto marginali albo. Fab. eleut. 1. p. 356.
Coccineïla marginata. Lin. Oliv. col. 6. h.» 98. pl. 4. f. 45.
Habite l'Amérique méridionale. *
3. Coccinelle sanguine. Coccineïla sanguinêa.
C. ely tris sanguinçis immaculatis ; thoraeis margine punc-
tisque duo bu s fia vis %
Oliv. col. G. n.o98. pl. 3. f. 24. a. b.
Coccineïla sanguinêa. Linn. Fab. eleut. 1. p. 358.
Habite 1 Amérique méridionale.
■ * Coccinelle biponctuée. Coccineïla bipünctàta.
C . ely tris rubris : punctis duobus nigris.
Coccineïla bipunctata. Lin. Fab. eleut. 1. p. 3Go.
Oliv. col. 6. n.°g8. p. 1002. pl. 1. f. 2. a. b»
Habite en Europe. Commune.
4* Coccinelle à cinq points. Coccinélla quinquepunc-
tata.
C. ely tris rubris : punctis quinque nigris.
Coccineïla çuinquepunclata. Lin. Fab.
Oliv. coléopt. pl. 1. f. 3. a. b.
Habite en Europe, sur les plantes.
0. Coccinelle à sept points. Coccineïla septempunc-
%ata.
C. ely tris rubris : punctis septem nigris.
Coccineïla septempunctata. Lin. Fab.
Geoff. ins. i. p. 821. n.° 3. pl. 6. f. 1.
Habite en Europe, C’est la plus commune.
Etc.
T R O I S I È M E S E C T I O N .
Quatre articles a tous les tarie? [les Tétramères].
Cette troisième section est beaucoup plus nombreuse
en genres et en éipeces quelès deux prëééd'èiSiés, et comprend
tous les coléoptères qui ont généralement quatre
articles à tous les tarses. Tous ces insectes sont phytophages,
vivent dans les bois, sur les plantes ou sur des
champignons. Daps la plupart, les larves ont des pattes
très-courtes , et souvent; j i ’ont à la place que des mamelons.
SiTOfi observé, parmi les insectes de cette section, quelques
familles assèz naturelles et même fort remarquables,
comme les chrysomélines , les cérambiciens, les cha-
ransomtes , il y en a d’autres qui sont plus obscures et
presque hypothétiques ; l’on trouve même, parmi ces
insectes , qüelques genres singuliers qui semblent, en
quelque sorte, isolés. Il en résulte qù’eii général les coléoptères
tétrameres sont difficiles à étudier, à distribuer
dans l’ordre de leurs rapports, et surtout à diviser convenablement
, c ’est-à-dire , sans surcharger la méthode