. J iÆ Ç M I VINGT-NEUVIÈME.
U' -N E D A’-N' S E ü S E,
A CONSTANTINOPLE1- ‘
Q u o i q u e lu .musique et la danse sont proscrites par les lois (Je la
religion Mussulmanne, ees amusements sont neanmoins tolérées- par
le gouvernement. Les danse.nses^ qui 'ponr la plupart sohtdes filles
esclaves, ou les femmes des musiciens Mabometans, ne pasoissent
presque jamais dans les' lîe^x publics,1 -Elles-se rendent dans les
maisons particulières, pu elles, dansent, comme les hommes, seules,
ou deux à deux, V^etues. assez lestement, la tâte' t-oujmirsidemi
couverte dtun yoile, des castagnettes., a 1« maip, étalés, yeux; tantôt
Janguissans,’tantôt ptinceians, elles sejivren,t aux attitudes le» plus
voluptueuses
Dans les harems desgraads, comme dans celui du sérail, il y a
toujours urj certain ' nombre de jeûnes esclaves exercées â. ht SSÈasej
pour amuser.les dames ainsi que leurs maîtres. On remarquera que
ces divertisseînens mont jamais rien. de bruyant eé de tumultueux."
Ils sont encore retenus par les; lois de-la police, toujours vigilante-
et sevère sur cet article. Aussi personne n’oseroit donner chez lui
«ne fête avee.de la musique, et des danses, sans la permission expresse
des magistrats.