PLANCHE B0U2IÈSÎE.
LE MUFTI. -
- OU .E E CHET D 'E ü m R E L IG IO N ?
■'Sfen-'ya point d’rasdroit dans le mwnde ou tesaainisires de la religion
ayent plus de pouvoir -quern Turquie, pafLeuliérement ceux du
premier ordre. Car Se grand Mufti au Sebeikrislam a presque 'séul
■tepenvoir suprême dé régler feüfFaires civiles, ainsi, quenelles de
la religion.- On le consulte dans toutes les questions douteuses; #
l’est même par le Solta», qui s e promulgue auearae-loLqdine
declare'point la guerre, en qui: néi-léve-aucune tame,'que lé Mufti
n’ait dQnfed sa-sanction; et ses décisions s'appellent fetfas. C-«stifc.
!Muftaÿ-qui. lui ceint Je baisée a son couronnement, ânr jBappellant<-,én
même tems roWîgation. de soutenir, et iè défendre les mterets .de la
•religion. Cependant pour contrebalancer le pouvoir duMufti,, qui
autrement serait égate-é celui du Sultan, celui-ci. peut le déposer,
le banidt-’ou même le mettre âmicwt, s-’U vient â lui déplaire. Les
Muftis'sont toul nommés;dans fesdifferéntes plans“de l’empire par
te -grand "Mufti, -qui réside â Constantinople,--et y exercent ûne
double fonction, celle d’interprete de PAlcoran-, et eelle de legis-
iateur; matS 'ï&né peuvent jamais .être nommés juges» quoiqidite
forment uns partie du corps des. Ulemas. ■ ‘
Le mépris que tous les Mussulmans ontpourçeux de toute tetre
religion quête, leur, se foit- voir daus les eeurs de -jtastice, où apparat
on ne reçoit pointte-téna-oignage. d’un Juif,: ou- d’un
où la déposition dJun Mussulman l’emporte sur .celle de dix autres
d’un religion differente.