PLANCHE VINGT-QUATRIÈME.
UN DERWISCH.
J j ’ENTffOüSïASME, -que Mahomet sut inspirer à ses dàséiplçs," fit
,eclore, e h e z tô u s le s sectateurs du Koran, u n e fo u led©
verses que-l’austérité de leur vie semMerendre, -aux yeux$ un peuple
crédule, absolument étrangers à la .terre.
Les ordres diverses' des Derwischs-tirent leur origine des deux
grand congrégations d’Ebu Bèkir e t dfiy|ÿ e t qui eurent p o u rfo n -
.dateurs les plus ardens ou les plus ambitieux des-hommes. .»'Chacun
donna son ' nom -a son institut en prenant lui même la qu^lîôeation
,de P i r ou S c h e ik . '-I^eurs', disciples portèrent Iç nom 'de T3çi'u.iseh,
mot Persan, dont fetymo lo g ieén o n ee LeVseûïl "de la porte, efc^qué
métaphoriquement indique l’esprit d’humilité, de retraite, .et'.de per-
■severance, .qui doit former le ’earactèreÿrincipal d é eés anachorètes,.
Les sociétés les plus .distingués, .qui existent, aujourd’hui, ' .sont aü
nombre de trente-deux. Les diâerençes, que nous remarquons dans
les ordres variés, s’étendent même a leurs habits, :
fo n t usage des ’chapelets, mais seulement dans un esprit’ ,<te relig
ion e t de piété. .Chacun d’eux est tenu <f%n avoir un .de- trente-
trois, soixantè-six, ou quatre-vingt-'dix-neuf-grain», qui' est le
nombre des- attributs .que cçs^ peuples'v donnent à la ÏÜVji^t4
Quelques uns les' o n t toujours à la main, d’autres à l a ieeintûie, et
tous sont obligés. ,de le s réciter plusieurs fois dans la.journée jivée
des prières particulières.