PLANCHE TRENTIÈME,
U.N DERWISGH DE SYRIE.
.•‘Ïu 'tïs le s instituts des Derwischs sont établis sur des principes dif-
ferens. Chaque fimdateur a imprimé a son ordre un caractère dis-
||f |f p ||| par les réglés, les statuts, et les pratiques, qu’ipy a établis,
liés différences;- y t ’on y remarque, s'étendent jusqu’à l’IMifit. Chaque
ordré a tin costume particulier ; et dans la plupart cette variété
©stfet» même entnrtes Derwischs et tes &beik% p u leur supérieurs:
©lie se remajque principalement dans les turbans, dans le coupe de
l’habit, dans les couleurs, et dans la nature de l’etofFe qu’on y emploie.
Les Scheiks portent des robes de drap vert ou blanc. Très
peu de Derwischs se permettent l’usage du drap. L 'a b a , espece, de
feutre, qui se fabrique dans quelques villes de l’Anatolie sert à leur
vêtement ordinaire. Les plus zélés des Derwischs se vouent'volontairement
aux actes les plus austères. Pour se dérober au sommeil
quelques-uns éto*ant la nuit dans des positions très in*
commodes: assis, tes pieds posés, sûr terre, ©l iés deux mains appuyées
sur les genoux, ils se fixent dans cette attitude par une lanière
de cuir, qui embrasse!© col et les jambes." D’autres fient leurs
cheveux à une corde attaché© ati plafond. Voyez cette planche.'