PLANCHE TRENTE-SEPTIÈME.
Ü N E F EM M E
D E LTSLE DE NAXOS.'
I / isle de Naxos, dont cette planche représente nn habitant, est
séparée par un très petit détroit, de celle de Paros si laineuse par ses
marbres. De toutes leêxÿdades c’est la plus grande, et unç aussi des
glus fertiles, quoique ses côtes ne présentent a l'oeil dé ceux qui en
approchent que des montagnes stériles e t présque innaecesSibles.'
Mais ces montagnes sont des barrières que la nature d f&jarfëe, ' ét
quelle oppose à la violence des vents, et préséirve ainsi la richésse
de ses plaines et de ses vallées, qui sont si fameuses par leur fruits
et leur vins. Les habitants de Naxos se sont fait remarquer même
dans les teins les plus reculés, p a r leur, amour pour la liberté. Les
hommes étaient braves et généreux, les femmes modéstes et belles.
Mais le gouvernement tu r c a changé tout-'ça. L’habillement des
femmes est singulier, «^ cependant élégant à beaucoup d’égards- la
coédure surtout, qui peut entrer en compétition même avéc le gout
chaste et pur de la mode actuelle de l’^ngietérre.