PLANCHE JEJZJÈME,
UNE FEMME TURQUE
EN HABIT TEL QU’ON LE POETE À. CONSTANTINOPLE.
O n a donne dans la planche quatrième un'.portrait d’une femme:
Turque en habit de province; celui que l’on Voit i<à:rspirdsenté :ièt
qui diffère du premier, est' celui .d’une femme telle qu’elle, paroit
dans les rues de Constantinople.
Lé fcredjé dans cettevijfeest généralement faffffnne
ou d’autre étoffe, avec une cape quarrée, piquée et couverts d’une
soie verte.
La beau# des femmes Turques, mais plus particuliérement
Circassiennes ou des Géorgiennes, est un proverbe; mais dans la
plus part elle se borne à la figure. La manière de s’asseoir sur leur
sofa les fait se courber infiniment, et marcher sans aucune grâce;
et l’usage excessif qu’eiles font des bains tiedes, ou même chauds,
joints à leur indolence continuelle, produit un tel relâchement, que
leur forme qui n’a pas été moins favorisée de la nature queieur
figure, en est gâtée. Celles-ci ont quelque chose de remarquable
dans leur proportion et dans leur teint. Elles ont le nez àla Grecque;
et leurs yeux, quoique généralement petits, noirs ou d’unbleu sombre,
sont brillants et perçants. La coutume qu’elles ont aussi de se tirer-
une petite ligne au dessus et au dessous de la paupière en augmente
l’effet. Blés se peignent les ongles des pieds et des matas eh cou-
leur rose brillante. C’est probablement ce qui a donné lieu à l’épi-
thete d’Homère PsJoî«*rt*6î 'Ea{, “ L’aurore avec ses doigts de rose;”