PLANCHE VINGT-CINQUIÈME.
UN TUR C
^ DANS UNE PELIS SE.
L ’û s a s e d e s pelisses aujourd’hui en Constantinople est devenu
general. I l n'est point de simple artisan, de soldat, de paysan, qui
ne porte en hiver une pelisse de peau d’agneau, où de mouton, de
chat, d’ecureuil, &c; plusieurs même en ont d e peau de renard fauve,
ou de lievre, qui sont les fourrures ordinaires des simple bourgeois,
et dont les prix varient selon la nrajpaj^ lartptaltèj- et là kmgueuf
du poil. L ’hermine, M martre snnplë, le renard b t e e , itnais surto
u t la zibeline, forment les garde-robes des familles opulentes e t des
personnes distinguées.
Les Turcs changent très souvent les habits extérieurs, dans les
saisons differentes; et èe n ’est jamais une afhdrer de mode, M is
un devoir d’étiquette de prendre ou de quitter ces différons vêtemens.
Les jo u rs en sont fixés, tous les ans, à J» volonté du souverain. Le
jo u r même, qu’ilch an g e de fb n r im r e ^ e^eSt ordinaîtement le Vendredi
en allant à la mosquée, un officier du sérail se rend eh ceremonie
chez le Grand Vizier pour l’en informer, et aussitôt toute la
cour prend le même habit.