PLANCHE CIIlQWÈÏÏE
LE PORTEUR DÉ LA CUILLIER-A-POT DEVANT
LES JANISSAIRES.
C ette charge, tout a fait singulière, est-bien au dessous de la personne,
qui la possédé ; si on en ju g è d’après les eoUtumèsEurojiëK
ennes. On seroit porté â croire qn’ils n’attachent pas comme'noa&
l’honneur à leurs drapeaux ; ite'n’eneourent pas la moindre disgrâce
en les perdant, maisMpérte dëîeur ifeuillier-à-pot pt de leur tiytfjt-
mite est presque irréparable. Ils la regardent comme Ieiîr plus
grand malheur. Pour l’eviter, chaque odah, ou régiment, ddnt iFÿ
en a cent m i, en a deux de chaque espèce.
a pris toutes deux, on regarde le régiment edmmëîdëtmit^ ët-on - en
forme un nouveau auquel on donne des des mÉPi
mites neuyés. On ne change janaaisdeplace ces et
«es tftaxBiites, qu’on accorde bonneur 'militaire.- -Lorsque le
Porteur de la ctji:Hief-à-p'©t |seïon M; IJallHrnart) feit sa ronde pour
servir là soupe oh les mets, K'est toujouEseséorté d’une gaMei -
Les Janissaires eus mêmes ont aussi uneciiilMer de bois, qui
leur sert à manger leur pilàv, et qu’ils portent à leurs bonnets; les
Turcs regardent tout ceci comme faisant autant partie . de leur
habillement militaire, que les Européens font l’epée.