N° 67, pi. LM. Tête de M. Boyaval, tournée vers la
droite.
Sous la tête : Ch a r l e s w ie n e r
Rev. Légr. L’ASSOCIATION LIBÉRALE DE
BRUGES.
Dans le champ, en neuf lignes, se lit cette inscription :
A
SON PRÉSIDENT
J. BOYAYAL
SÉNATEUR
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
VOTE DE LA LOI
DU
1er JUILLET
1879
M. Jules Boyaval était né à Courtrai le 7 février 1814.
Il est mort à Godesberg, près de Bonn, le 13 septembre
1879. Nous le trouvons conseiller communal à
Bruges en 1846; échevin en 1848; bourgmestre en 1834,
et il le demeure jusqu’en 1876. En tout, il siégea
trente-deux ans, à l’hôtel de ville, sauf le temps assez
court où il fut commissaire d’arrondissement.
M. Boyaval ne fut pas réélu en 1867. 11 était rentré
dans la vie privée lorsqu’en juin 1878, cédant aux
instances de ses amis politiques, il donna un nouveau gage
de son dévouement à l’opinion libérale en acceptant la
candidature pour le Sénat; à cette époque déjà il ressentait
les atteintes du mal qui devait l’emporter. Son zèle
ardent et infatigable pour son parti ne se démentit
jamais. Il en donnait une preuve éclatante dans les
derniers jours de son existence, lorsqu’il se faisait trans- i <
porter, presque mourant, au Sénat pour voter la loi de
l’enseignement primaire. Il fut acclamé à cette occasion
par tous les libéraux du pays et de tous côtés lui arrivèrent
des adresses de félicitations.
M. Boyaval n’a pas pu recevoir la médaille que l’Association
libérale de l’arrondissement de Bruges avait fait
frapper en son honneur, après le vote héroïque au Sénat.
11 existe de l’oeuvre de M. Charles Wiener quatorze exemplaires
en bronze et un exemplaire en vermeil.