lièrement, l’art dramatique. Civilisation (volksbeschaving)
voilà sa devise. Représentations théâtrales, concours
d’auteurs, d’acteurs, exercices de déclamation et de lecture,
conférences, sont les moyens mis en oeuvre par les
sociétaires pour instruire en amusant. Ces sociétaires
sont au nombre de cent soixante - dix. Quarante-cinq
d’entre eux forment une section chorale qui donne des
concerts dans le courant de l’année. La « Morgendstar »
ne se fait pas marchander son concours quand il s’agit
d’une oeuvre de bienfaisance : elle déploie alors autant
de zèle qu’elle en a mis à gagner des prix à Bruges,
Bruxelles, Anvers, Menin, Malines, Deynze, Ypres, Gand,
Furnes, Courtrai, Grammont, Louvain et Ostende.
En juillet 1875, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire
de la fondation de la Société, le président,
M. le Dr Hanau, et le secrétaire, M. H. de Busscher, avec
1 assentiment de Monseigneur le Comte de Flandre, président
d’honneur, invitèrent à un concours de littérature
dramatique, de composition musicale, de déclamation et de
lecture, les auteurs, les compositeurs, les amis du théâtre
et les sociétés chorales des provinces flamandes. Les
fêtes jubilaires commencèrent le 25 juillet. Une trentaine
de sociétés dramatiques et chorales partirent ce
jour-là de la gare du Nord pour se rendre au local de la
Bourse, où le bourgmestre leur offrit le vin d’honneur.
Les pièces couronnées furent jouées le dimanche suivant,
1er août, sur le théâtre des Galeries Saint-Hubert. Le
régisseur de la scène de la Morgendstar est un acteur de
talent, M. Edm. Lauwers.
N" 44, pl. XXXVIII. Les effigies accolées et tournées
vers la gauche de L.L. A.A. R.R. le prince Ferdinand-
Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha et la princesse Louise-
Marie-Amélie.
Lég. : FERD . PHIL . M . AUG . RAPH . DE CO-
BOURG ET GOTHA, DUC DE SAXE. LOUISE M . AM .
DE BELGIQUE, DUCHESSE DE SAXE.
Sous la tête du prince : ed . g e e r t s . f .
Rev. Les écus d’armoiries de L.L. A.A. R.R., que se
dispose à relier l’un à l’autre, par une guirlande de roses,
un Amour à demi-couché sur une tablette.
Lég. : 4 FËV. 1875
Contre la bordure, dans le bas du champ : ed . g e er t s . f .
Le mariage de la princesse Louise avec le prince de
Saxe a été célébré, au palais de Bruxelles, le 4 février 1875,
à dix heures et demie. Du côté de la Reine, se tenaient
le prince de Galles, la comtesse de Flandre, le comte de
Paris, le duc d’Aumale, le comte de Flandre et les deux
plus jeunes filles de la princesse Clémentine. Du côté
du Roi, le prince Philippe, la princesse Clémentine
d’Orléans, l’archiduc Joseph d’Autriche, la princesse
Amélie de Saxe, le prince Auguste de Saxe-Cobourg, le
duc régnant de Saxe Cobourg-Gotha et la petite princesse
Stéphanie, fille cadette de L.L. M.M. le roi et la reine
des Belges.
L’acte de mariage a été signé par le Roi, la Reine, le
prince Auguste de Saxe-Cobourg, la princesse Clémentine
et les nouveaux époux. Puis sont venus les témoins,
MM. Malou et de Lantsheeve, ministres; le prince de