employer, pour cette fois, un revers provisoire ; c’est celui
reproduit ici sous le n° 92. Il a été frappé annuellement
de ces médailles, dont les coins appartiennent à la ville,
deux exemplaires en vermeil et vingt-neuf en argent.
M. Würden a fabriqué aussi quelques essais de bronze.
Al p . de W.
il
N° 94, pl. LXXVI. Vu de face, le monument élevé
à Bruges en l’honneur de Jean Breydel et de Pierre
de Coninc. Sur la marche inférieure du piédestal :
P. DE VIGNE, SC. — L. DELA CENSERIE, AR. Tout aU-
dessous : e . d rye po n dt, f . Dans le fond, les façades de
quelques maisons de la Grand’Plaee. Le tout dans un
entourage formé de douze lobes ornés de fleurettes dans
leurs angles rentrants, entourage enfermé lui-même dans
un cercle perlé.
Rev. Les armes de la ville de Bruges dans un entourage
semblable à celui du droit. Entre un filet plat et un
cercle perlé se lit la légende : * HVIiQG | A A R *
JXI2 * BRGIDGIi * G12 J PIGWGR * DG |
COI2II2G 1 BRVGGG | ÎT2 * D * CCG *
h * X X X * VII. Sur le filet intérieur : e d . d ry e po n d t .
Ce n’est pas d’hier que la pensée d’élever un monument
rappelant l’héroïque dévouement à la patrie des
deux communiers brugeois, Jean Breydel, doyen des
bouchers, et Pierre de Coninc, doyen des tisserands,
se fit jour à Bruges. Déjà, en 1862, grâce à l’influence
du romancier Henri Conscience, l’auteur du Lion de
Flandre, une commission se constitua sous le nom de
Breydel’s commissie, dans le but de réunir l’argent nécessaire
à l’érection d’une statue aux deux vaillants promoteurs
du soulèvement populaire de 1302, soulèvement
qui valut à la Flandre gloire et liberté.
Cette commission, accueillie avec la plus vive sympathie,
se mit à l’oeuvre immédiatement. N’éparguant
aucune peine, ne reculant devant aucun obstacle, sans