sciences et les mis et des médailles qui consacrent leur
souvenir, («ami, 1850, 2 volumes in-8°, peuvent être utilement
consultés.
Cette médaille est due au burin de 1VT. Lemaire, à Gand,
qui, surmontant les difficultés que présentent les effigies de
face et de trois quarts, a, tout en conservant la ressemblance
parfaite, produit une oeuvre qui lui fait le plus
grand honneur et dont on retrouvera le type dans le
portrait de Ivluyskens, dessiné en 1858 par feu Vander
Haert, en son vivant directeur de l’Académie des beaux-
arts de Gand.
N° 25, pl. XXI. Tête1 à droite; au-dessQus, en deux
lignes :
ED. GEERTS FECIT
D’APRÈS ALEX. GEEFS.
Légende circulaire, parallèle à un grènétis :
LËOPOLD II ROI DES BELGES.
Rev. La figure en pied de Léopold Ier. La main gauche
tient la poignée du sabre; la droite, dans laquelle on a
placé le pacte constitutionnel déployé, repose sur un
pilastre chargé d’un écusson au lion belgique,
Sur le socle :
GUILLAUME GEEFS ST.
Au-dessous :
ED. GEERTS. F.
Autour de la figure royale :
A LËOPOLD I" ROI DES BELGES : LA VILLE DE
NAMUR RECONNAISSANTE LE 10 8«* 1869.
Nicolas Pépin, ancien conseiller communal à Namur,
proposa l’érection d’une statue à la mémoire de Léopold Ier.
Cette proposition, éminemment patriotique, ne pouvait,
manquer d’être accueillie. Elle trouva un écho dans tous
les coeurs; aussi le conseil communal adopta le rapport de
la commission des beaux-arts, présidée par M. Lucien
Namèche, conseiller communal.
Ce rapport, daté du 5 août 1868, se terminait ainsi :
« La commission des beaux-arts a l’intime conviction
« d’être ici la fidèle interprète des voeux de l’unanimité de