gymnastique, et par une grande procession religieuse.
Le 17 août, le Roi, la Reine et la princesse Louise,
arrivés le matin, se rendirent au The'âtre flamand vers une
heure et, après avoir entendu la lecture de la pièce
couronne'e du concours, la Famille royale alla visiter les
cite's ouvrières de la Prévoyance. Un peu plus tard, dans
l’après-midi, Leurs Majeste's assistèrent à la démolition
du bastion Fernando. Nous citerons, pour expliquer ce
fait, quelques lignes du discours de M. le bourgmestre
de Wael :
« Il y a trois siècles, un q u a rtie r de la ville é ta it démoli
p o u r c ré e r l ’emplacement de la c itad e lle ; au jo u rd ’h u i, la
citadelle d isp a ra ît p o u r faire place à une ville nouvelle q u i,
in fa illib lem e n t, deviendra un centre im p o rtan t de notre
commerce maritime. »
Et l’honorable magistrat finissait par ces mots :
« L’adm in istra tio n communale, afin de p e rp é tu e r le souvenir
de l’événement q u i va s’accomplir, a décidé de faire frap p e r
u n e médaille commémorative. Nous au ro n s l’h o n n eu r d ’en
offrir des exemplaires à Vos Majestés. «
N° 43, pl. XXXVII. Tête de S. A. R. Philippe, comte
de Flandre, à gauche.
Sous la t ê t e : â . f is c h .
Rev. Dans le champ, sous une étoile, placée entre une
branche de laurier et une branche de chêne et surmontée
de la couronne royale, en trois lignes :
DE MORGENDSTAR
BRUSSEL
JUBELFEEST 1830-1875.
Lég. : En haut : KON1NKLIJKE MAATSCHAPPTJ ;
En bas : EEREVOORZITTER Z. K. H. DE GRAAF
VAN VLAANDEREN;
Ce qui veut dire en français : Société royale. — Président
d’honneur S. A. R. le Comte de Flandre.
Des innombrables associations que les Belges aiment à
former dans des desseins de divertissement et de fraternisation,
les réunions dramatiques sont certes des plus
méritantes. Non pas qu’on doive croire précisément que
le théâtre, en faisant rire, corrige les moeurs : castiget
ridendo mores; mais à cause de l’occupation délassante
et profitable que nous fournit l’oeuvre dramatique, en
peignant des caractères, en nous émouvant et en nous
transportant, à l’occasion, dans un passé lointain redevenu
vivant par le génie du poëte. Il est des distractions
moins louables.
La Société royale de « l’Étoile du Matin » (de Morgend-
star) a été fondée, à Bruxelles, le 15 octobre 1850. Son
but est d’encourager la littérature flamande et, particu