Dans le champ, à droite et à gauche : ed . g e er t s . f .
BRUXELLES 4875.
Lég. : LA BELGIQUE 47 DÉCEMBRE 4865.
Nous avons décrit, sous les nos 4 et 24 des Médailles
historiques de Belgique, deux médailles consacrant le
souvenir de la mort de Léopold Ier et de la prestation de
serment de Léopold II. Nous n’avons donc pas à reparler
de ces événements aujourd’hui que paraît la grande
médaille de notre n° 46. Un mot de critique au sujet des
légendes peut suffire ici. II y a, ce nous semble, dans ce
vieux cri de la monarchie française : Le Roi est mort,
vive le Roi ! appliqué à la royauté constitutionnelle de
Belgique, une dissonance que n’admettrait certes pas
notre académie des inscriptions, si nous en possédions
une. Quand après de longues années consacrées au soin
de la chose publique, le premier citoyen de notre pays
vient à mourir, il est plus juste de dire : Le Roi est mort,
pleurons le Roi.
C am. P.
N° 47, pl. XL. Tête de la feue Reine des Belges, à
droite.
Sous la tête : l é o p o l d w i é n e r .
Lég. : LOUISE M î TH î C : IS î D’ORLÉANS
REINE DES BELGES NÉE A PALERME LE 3 AVRIL
1842 DÉCÉDÉE A OSTENDE LE 11 8 »? 4850.
Rev. Vue de face et de côté de l’église consacrée à la
mémoire de la Reine.
Dans l’exergue : j. w ie n e r .
Légende circulaire en trois lignes : ECCLESIA B. M.
V. DE LAEKEN CONSECRATA VII AUGUSTI 4872
PIAE MEMORIÆ LVDOVICÆ MARIÆ PRIMÆ SVÆ REGINÆ
★ BELGÆ GRATI ★ EREXERUNT * .
Notre honorable confrère, M. J.-L. Guioth, a décrit,
dans le tome II de son Histoire numismatique de la Belgique,
faisant suite à l'Histoire numismatique de la Révolution
belge, sous les nos 1 50et 451 de la pl. XXVII, p. 189
à 198, deux médailles frappées à l’occasion de la pose de
la première pierre de l’église érigée à Laeken en mémoire
de la Reine Louise-Marie. La première de ces médailles.
est à la tête de la Reine, d'un côté, et, de l’autre, à la vue
de face et de côté de l’église. Elle porte des légendes
françaises.
La seconde médaille présente, au droit, l’église avec
une légende française, et au revers, une inscription de
vingt-cinq lignes. Il existe encore une médaille, en tout
semblable à celle-ci, sauf qu’elle est datée du 1er mai,
— au lieu du 27, — parce qu’on croyait que la cérémonie
de la pose de la première pierre aurait lieu ce jour-là.