monie de la pose de la première pierre. L’oeuvre du
statuaire Simonis a été coule'e en bronze, à Paris, par
M. Graux-Marly. Le'opold Ier est représenté debout, la
tête nue, en uniforme, un bras en partie couvert d’un
manteau qui tombe en larges plis jusqu’à ses pieds. Le
Roi tient d’une main un rameau d’olivier et de l’autre le
rouleau de la Constitution. La base inférieure de la statue
mesure 18 mètres carre's.
Sur la face de devant du piédestal, on lit : « A Léo-
pold Ier, roi des Belges, 1877 »; au dos : « Érigé par la
ville de Mons » ; à droite : « Liberté des cultes ; liberté
de l’enseignement ; liberté d’association; liberté de la
presse » ; à gauche : « Indépendance, paix, prospérité,
ordre et liberté. »
N° 58, pl. XLV1IL Tête du roi à gauche.
Sous la t ê t e : c. jé h o t t e f .
Lég. LËOPOLD II ROI DES BELGES.
Rev. L’Harmonie personnifiée dans une femme ailée
tenant une lyre, agenouillée sur les degrés du Perron, le
Palladium liégeois, écrit sur une table que lui présente
la Ville de Liège :
ARRÊTÉ
ROYAL
9 JUIN
1826.
Lég. : CONSERVATOIRE ROYAL DE MUSIQUE
DE LIEGE.
Dans l’exergue : 50rae ANNIVERSAIRE
DE FONDATION
1877.
A droite, dans le champ ; c. j é h o t t e f .
A g a u c h e , d a n s le c h am p : h . missair s .
Le roi Guillaume des Pays-Bas avait choisi quatre
villes, Bruxelles et Liège, La Haye et Amsterdam, pour
être chacune le siège d’un institut de haut enseignement
musical. L’arrêté royal qui décrète l’établissement d’un
conservatoire à Liège est daté du 18 janvier 1826. Aux
termes d’une délibération de la régence municipale du
18 janvier 1826, la commune offrit au gouvernement de
fournir les locaux de l’école de musique et de supporter
une partie des frais de la dotation annuelle.