secrétaire perpétuel. Le Roi procéda aussi à la nomination
de dix-huit des membres titulaires. Ce furent
MM. H. Claeys, L. De Hondt, J.-A. Delaet, D. Delcroix,
N. De Pauw, F. De Potter, Edw. Gaillard, P. Genard,
G. Gezelle, E. Hiel, Dr J. Nolet de Brauwere van
Steeland,L. Roersch, M. Rooses, A. Snieders, E. Stroo-
bant, J. Van Beers, F. Vanderhaeghen, P. Willems. Les
autres nominations eurent lieu par voie élective, et furent
soumises à l’approbation royale. C’est la marche qui sera
suivie dans l’avenir.
Le 17 octobre 1886 se fit à Gand, au nom du Roi, dans
la grande salle des fêtes de l’université, l’installation
officielle de l’Académie royale flamande de langue et de
littérature. A cette occasion, plusieurs discours furent
prononcés; en français, par M. le chevalier de Moreau,
Ministre de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux
publics; en flamand, par le gouverneur de la Flandre
orientale, M. de Kerchove, et par M. P. Willems, directeur
de l’Académie.
La médaille commandée à M. Lemaire par la Konink-
lijke vlaamsche Académie voor taal- en letterkunde ’doit
servir de récompense aux vainqueurs des concours, qui
d’ailleurs ont le choix entre un exemplaire en or ou sa
valeur en espèces (600 francs). Jusqu’à ce jour (novembre
1888), les lauréats ont tous préféré le numéraire.
Ils n’ont donc reçu, en plus de l’argent, que des médailles
en bronze, dont cinq ont déjà été distribuées. M. Lemaire
a, en outre, frappé une dizaine d’exemplaires pour sa
satisfaction personnelle. Les coins sont la propriété de
l’Académie.
A l p . de W.
Nu 97, pl. LXXVIII. Dans un cercle perlé, buste en
profil gauche de M. Saint-Paul de Sinçay. Sur la tranche
du bras : ed . ge ert s .
Rev. Écu fantaisiste adopté par la société de la Vieille-
Montagne (V. M.), placé dans une couronne formée de
deux branches de laurier réunies par un large ruban se
prolongeant en banderole sur laquelle se lit : LA VIEILLE
MONTAGNE A SON DIRECTEUR GÉNÉRAL SAINT
PAUL de SINÇAY & 1837 - 1887. Le tout limité par un
cercle perlé.
Le gîte calaminaire de la Vieille-Montagne, — Alten-
berg — situé à Moresnet, ancien duché de Limbourg,
donne son nom à l’une des plus importantes sociétés
industrielles de la Belgique. Son exploitation remonte
au moyen âge et peut-être au-delà. La calamine, en effet,
mélangée au cuivre rouge et additionnée de charbon
servait à fabriquer le laiton (Vorichalque des Grecs),
métal fort répandu et qu’employaient, entre autres, les
habiles artisans des bords de la Meuse pour produire les
curieux objets d’art connus sous le nom de Dinanderies.
Mention de la mine de zinc limbourgeoise se rencontre
à diverses reprises dans les anciens documents officiels
depuis l’année 1435 jusqu’en 1806, époque ou le gouvernement
impérial français concéda le gisement de la
Vieille-Montagne à un chimiste liégeois, l’abbé Daniel
Dony, avec « l’obligation de faire les épreuves qui seraient
« reconnues utiles pour parvenir à réduire la calamine
« à l'état métallique ».
C’était au temps où tout le monde s’inclinait devant