deux en argent doré et trois en or. Ces dernières appartiennent
à MmeA. Warocqué et à ses fils.
L’école de Morlanwelz, fréquentée par six cents dix
élèves, compte actuellement quinze professeurs réguliers
lecrutés parmi le personnel des établissements industriels
des environs, Mme veuve Warocqué et M. G. Warocqué
versent chaque année dans la caisse communale une
somme de 25,000 francs pour aider la commune à subvenir
aux frais d instruction qui lui incombent. L’école
industrielle est en outre subventionnée par l’État, la
province et les sociétés de Mariemont et de Bascoup ;
aussi peut-elle faire face à toutes les dépenses ordinaires.
L école de Morlanwelz a participé à plusieurs expositions.
En 1876 elle remporta une médaille d’argent de
2e classe à l’exposition d’hygiène et de sauvetage de
Bruxelles, une autre médaille d’argent lui fut décernée à
l’exposition internationale d’Anvers, en 1885; enfin, seule,
croyons-nous, parmi ses congénères de Belgique, elle
obtint à l’exposition universelle de Paris de 1889 la
médaille d or, et de plus une médaille d’argent pour sa
section d’apprentissage.
N° 100, pl. LXXXI. Dans un cercle perlé la téte, en
profil droit, du professeur Louis Trasenster. Sous la
coupure du cou ed . g e e r t s . f .
Rev. En légende circulaire, limitée par un cercle de
perles : CINQUANTENAIRE • DE > LA • FONDATION •
DE • L'ECOLE • DES • ARTS • ET • MANUFACTURES
• ET • DES • MINES DE LIEGE. Dans le
champ, en quatre lignes A | LOUIS TRASENSTER
| SES ELEVES ET | AMIS. Au dessous le perron de
de Liège, accosté des lettres L. G., ayant à droite et à
gauche divers emblèmes : une téte de Minerve, un vase
antique, etc., le tout séparé de la légende circulaire par
une double palme formée de deux branches de [palmier,
d’une branche de laurier et d’une branche de chêne réunies
par un noeud de ruban auquel sont appendus une lampe
et quatre outils d’ouvrier mineur.
L’université de Liège dont la création avait été décidée
par le roi des Pays-Bas, Guillaume Ier, le 25 septembre
1816, fut définitivement installée un an après jour
pour jour.
Dès le mois d’octobre 1825 une école des mines lui
fut adjointe, mais elle n’eut guère de succès. Ce ne fut
qu’après la régularisation du service des mjnes, en 1831,
et alors que le projet de l’établissement d’une école
polytechnique eût été complètement abandonné, que la
loi du 27 septembre 1835 vint en déterminer sérieusement
l’organisation. On y devait enseigner l’exploitation
des mines, la métallurgie et la géométrie descriptive avec
applications spéciales à la construction des machines.