gne par dix, i Italie et la Russie, chacune, par un déle'gue'.
La premiere des resolutions de la Conférence concernant
son système d’organisation est celle-ci :
« Il sera constitué une Commission internationale
d exploration et de civilisation de l’Afrique centrale et
des comités nationaux qui se tiendront en rapport avec la
Commission, dans le but de centraliser, autant que possible,
les efforts faits par leurs nationaux et de faciliter,
par leur concours, l’exécution des résolutions de la
Commission. »
La séance d installation du comité belge s’est tenue le
6 novembre 1876, au palais de Bruxelles.
Quelle belle allégorie pourrait fournir à un médailleur
de talent ce projet de civilisation et d’exploration de
l’Afrique centrale!
N° 50, pl. XLII. Tête à gauche de Sylvain Yande Weyer.
Sur la trange du cou : c h . w ü r d e n .
Sous la t ê t e : d’a prè s c h . g e e f s .
Rev. Dans le champ, en treize lignes :
A
LA MÉMOIRE DE
SYLVAIN VANDE WEYER
NÉ A LOUVAIN, LE 19 JANVIER 1802,
MORT A LONDRES, LE 25 MARS 1874,
MEMRRE DU GOUV* PROVISOIRE DE 1850,
MINISTRE d’é t a t , ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE
ET" MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE A LONDRES.
l ’un des fondat eur s de la
MONARCHIE BELGE.
STATUE ÉRIGÉE A LOUVAIN,
LE 1 er OCTOBRE
1876.
Sylvain Vande Weyer était né à Louvain, le 29 nivôse
an X (19 janvier 1802), dans une maison qui formait le
coin de la rue de Diest et de la rue Neuve (.Bulletin
communal de Louvain, 1874, pp. 257 et 290). Il est
mort à Londres, dans sa maison d Arlington-Street, le
25 mai 1874. On voit que cette dernière date n’est pas
celle que donne notre médaille, n° 50. Et voilà comme
on écrit l’histoire sur l’airain! Le père de S. Vande
Weyer, qui était de Vertryck, fut successivement huissier,
commissaire de police et juge de paix (Bullet. comrn.
de Louvain, p. 257). A dix-sept ans, le jeune Vande Weyer
donnait des leçons d’anglais et se faisait inscrire à la