§. I I I . Avantages de la virg in ité; peines du mariage. User du
monde comme n* en usant point. Bonheur des veuves.
a5. Quant aux vierges, je n’ai point reçu de commandement du
Seigneur ; mais voici le conseil que je donne comme étant fidèle
ministre du Seigneur, par la miséricorde qu’il ni’en a faite:
2.6. Je crois donc qu’il est avantageux, à cause des fâcheuses nécessités
de la vie présente; qu’il est, dis j e > avantageux à l’homme de
ne se point marier.
•2.7. Etes-vous lié avec une femme? ne cherchez point à vous
délier. N’êtes-vous point lié avec une femme? ne cherchez point de
femme.
28. Que si vous épousez une femme, vous ne péchez pas; et si
une fille se marie, elle ne pèche pas non plus. Mais ces personnes
souffriront dans leur chair des afflictions et des peines. Or je vou-
drois vous les épargner..
29. Voici donc, mes frères, ce que j’ai à vous dire : Le temps est
court ; et ainsi que Ceux mêmes qui ont des femmes, soient comme
n’en ayant point ;
30. Et ceux qui pleurent, comme ne pleurant point ; ceux qui
se réjouissent, comme ne se réjouissant point; ceux qui achètent,
comme ne possédant point :
31. Enfin ceux qui usent de ce monde, comme n’en usant point;
.car la figure de ce monde passe,
3a. Pour moi, je desire de vous voir dégagés de soins et d’inquiétudes.
Celui qui n’est point marié, s’occupe du soin des choses du
Seigneur, et de ce qu’il doit faire pour plaire à Dieu.
33. Mais celui qui est marié, s’occupe du soin dès choses du
inonde, et de ce qu’il doit faire pour plaire à sa femme; et ainsi il
se trouve partagé.
34. De même une femme qui n’est point mariée, et une vierge,
s’occupe du soin des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps,
et d’esprit;mais celle qui est mariée, s’occupe du soin des choses
$}u mpnde, et de ce qu’elle dojt faire pour plaide à son njarj.
A U X C O R I N T H I E N S . 247
35. Or je vous dis ceci pour votre avantage; non pour vous tendre
ùn piège ; mais pour vous porter seulement k ce qu’il y a de plus
saint, et qui vous donne un moyen plus facile de prier Dieu sans
empêchement.
36. Que si quelqu’un croit que ce lui soit un déshonneur que sa
fille pasSelaflèur de son âge sansêtremariée> et qu’il juge la devoir
marier, qu’il fasse ce qu’il voudra ; il ne péchera point si elle se
marie.
37. Mais celui qui n’étant engagé par aucune nécessité, et qui se
trouvant dans un plein pouvoir de faire ce qu’il voudra, prend une
ferme résolution dans son coeur, et juge en lui-même qu’il doit
conserver sa fille vierge, il fait une bonne oeuvre.
38. Ainsi celui qui marie sa fille, fait B en ; et celui qui ne là
marie point , fait-encore mieux.
39. La femme est liée k la loi du m a ria g e j tant que son mari est
vivant : mais si son mari meurt, elle est libre ; qu’elle se marie à qui
elle voudra, pourvu que ce soit selon le Seigneur.
-40. Mais elle sera plus heureuse si elle demeure veuve * comme
je le lui conseille ; et je crois que j’ai aussi l’Esprit de Dieu.
C H A P I T R E V I I I .
§. I. Viandes immolées. L a science enfle ; la charité édifie. Q ui
aime D ieu est connu de lu i.
1. Q uant aux viandes qui ont été immolées aux idoles , nous
n’ignorons pas que nous avons tous sur ce sujet assez de science ;
mais la science enfle, et la charité édifie.
2. Que si quelqu’un se flatte de savoir quelque chose, il ne sait
pas même encore de quelle manière on doit savoir.
3. Mais si quelqu’un aime Dieu, il est connu et aimé de Dieu.
4. Quant ace qui est donc deûnanger des viandes immolées aux
idoles, nous savons que les idoles ne sont rien dans le monde, efi
qu’il n’y a nul autre Dieu, que le seul Dieu,