accuser devant moi lorsque j’étoîs à Jérusalem, me demandant que
je le condamnasse à la mort.
16. Mais je leur répondis : Que ce n’étoit point la coutume des
Romains de condamner un homme, avant que l’accusé ait ses accusateurs
présens devant lui, et qu’on lui ait donné la liberté de se
justifier du crime dont on l’accuse.
17. Après qu'ils furent venus ici, je m’assis dès le lendemain sur
le tribunal, ne voulant point différer cette affaire, et je commandai
que cet homme fût amené.
-18. Ses accusateurs étant devant lui ,ne lui reprochèrent aucun
des crimes dont je m’ctois attendu qu’ils l’accuseroient:
19. Mais ils avoient seulement je ne sais quelle dispute avec lui
touchant leur superstition, et un certain Jésus mort, que Paul
àssuroit être vivant.
2.0. Ne sachant donc quelle résolution je devois prendre sur cette
affaire, je lui demandai s’il vouloit aller à Jérusalem, pour y être
jugé sur les points dont on l’accusoit.
2.1. Mais Paul en ayant appelé, et voulant que sa cause fût réservée
à la connoissance d’Auguste, j’ai ordonné qu’on le gardât jusqu’à
ce que je l’envoyasse à César.
2.2.. Agrippa dit à Festus : Il y a déjà du temps que j’ai envie d’entendre
parler cet homme. Vous l’entendrez demain , répondit
Festus.
23. Le lendemain donc Agrippa et Bérénice vinrent avec grande
pompe; et étant entrés dans la salle des audiences avec les tribuns
et les principaux de la ville, Paul fut amené par le commandement
de Festus.
24. Et Festus dit à A g rip p a : O roi Agrippai et vous tous qui
êtes ici présens avec nous, vous voyez cet homme contre lequel
tout le peuple juif m’est venu trouver dans Jérusalem, me représentant
avec de grandes instances et de grands cris, qu’il n’étoît
pas juste de le laisser vivre plus long-temps.
25. Cependant j’ai trouvé qu’il n’avoit rien fait qui fût digne de
mort; et comme lui-même a appelé à Auguste, j’ai résolu de le lui
envoyer.