s,6 EPITRË DE s, PAUL
8. E t que celui qui a reçu le don d’exhorter, exhorte les autres.
Que celui qui fait l’aumône, la fasse avec simplicité. Que celui qui
a la conduite de se sfrire s, s’en acquitte avec vigilance; et que celui
qui exerce les oeuvres de miséricorde, le fasse avec joie.
9. Que votre charité soit sincère et sans déguisement. Ayez le
mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien.
10. Que chacun ait pour son prochain une affection et une tendresse
yraiment fraternelle. Prévenez-vous les uns les autres par
des témoignages d’honneur et de déférence,
1 1. Ne soyez point lâches daqs votre devoir. Conservez-vous
dans la ferveur de l’esprit. Souvenez - vous que c’est le Seigneur
que vous servez. .. , ,
12. Réjouissez-vous dans votre espérance ; soyez patiente dan?
les maux, persévérans dans la prière,
1 3. Charitables pour soulager les nécessités des saints, prompts
à exercer l’hospitalité,
14. Bénissez ceux qui vous persécutent , bénissez-les, et ne
faites point d’imprécation contre eux. , . . ,
1 5. Soyez dans la joie avec ceux quj sont dans la joie, et pleurez
avec ceux qui pleurent. | >
16. Tenez-vous toujours unis dans les mêmes sentimens et les
mêmes affections. N'aspirez point à ce qui est élevé, mais accommodez
vous h ce qui est de plus bas et de plus humble. Ne soyez
point sages à vos propres yeux. . I . .
17. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Ayez soin de faire
le bien, non seulement devant Dieu, mais aussi devant tous les
hommes.
18 :Vivez en paix, si cela se peut et autant quil est en vous,
avec toutes sortes de personnes.
Ne vous vengez point vous-mêmes, mes chers freres, mais
donnez lieu à la colère. Car il est écrit : C’est k moi que la ven,
geance est réservée, et c’est moi qui la ferai, dit le Seigneur.
20. Au contraire, si votre ennemi a faim, donnez-lui a manger ;
s’il a soif, donnez-lui à boire; car agissant de la sorte; vous amas-
serez des charbons dé feu sur sa te te,
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a d x r o m a i n s : 2 17
21. Ne vous laissez point vaincre par le mal; mais travaillez à
vaincre le mal par le bien.
C H A P I T R E X I I I .
§. I. Obéir aux puissances ordonnées de D ieu. P ay er le tribut
aux Princes.
1 ■ Q ue tout le monde soit soumis aux puissances supérieures ; car
il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et c’est lui qui a
établi toutes celles qui sont sur la terre.
2. Celui donc qui s’oppose aux puissances, résiste à l’ordre de
Dieu; et ceux qui y résistent, attirent la condamnation sur eux-
mêmes,
3. Car les princes ne sont point à craindre, lorsqu’on ne fait
que de bonnes actions, mais lorsqu’on en fait de mauvaises. Voulez
vous ne point craindre les puissances? Faites bien, et elles
vous en loueront.
4. Le prince est le ministre de Dieu pour \oxis fa vo riser dans
le bien. Que si vous faites mal,' vous avez raison de craindre,
parce que ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée. Car il est le
ministre de Dieu pour exécuter sa vengeance, en punissant celui
qui fait de mauvaises actions.
b. Il est donc nécessaire de vous y soumettre, non seulement
par la crainte du châtiment, mais aussi par un devoir de conscience.
6, C’est pour cette même raison que vous payez le tribut aux
princes ; parce qu’ils sont les ministres de Dieu , toujours appliqués
aux fonctions de leur emploi.
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