
W ' l ë i è v r e L A . Im y G u y a r i i V a t i s .
27. M U F F R U M 2 8 . B R U G N O N G A T H O Y E .
PÊCHEF.
MUFFRUM
(NECTARINE)
[ T 2 7 ]
Alb um d ep omo lo g ie . Bjvort. Tome IV, pa g e 13.
O r ig in e in c o n n u e '.
A rl.i-e d ’une végétation modérée, q u e l ’on p cn l greffer indifféremmem sur
prunier ou sur amandier. Ta taille dc ses rameaux à fruit peut être c o n iie ;
scs lleurs sont nombreuses et, surtout si l ’on veut obtenir de grandes formes,
il est à propos de ménager sa fertilité pendant les premières années. ^
Variété bien à multiplier dans le jardin fru itie r ; elle est saine inème sons
les climats peu favorables, très-féconde, et son fruit succèd e immédiatement
à l ’excellent Pitm aslon’s Orange q u ’il égale, s ’il ne le surpasse en qualité.
D E S C n i P T I O N
Rantcanx Ructs, à entre-iioeu ds courts, d ’un vert décidé à l ’om b r e, d un
ronge sanguin vif du côté du soleil ct moucbeté de petites tacbes un peu saillantes
d’un rouge encore plus foncé.
Boutons û bois petits, exactement applitiués au rameau, sonteiuis sur des
supports peu saillants et dont les côtés se prolongent peu sensiblement ;
écailles soyeuses. .
rousses d’été Ruettcs, lavécs du côté du soleil d ’un joli rouge tres-liiic-
nieiit pointillé de blanc.
1 M. liiïo r t dit avoir reçu ccuc varictd dc Franc e cl sans ¡ndicatioii d ’originc, Qn Uoure
dans le Catalogue des Chartreux une Pêche Montrin, lisse et jaune en ‘ “
Muirmui serait-il nue corruption de Monfrin? M. Decaisne dans le J a r d m fr u ih e , m M m tu m
a l’article BnUGSoa ,t FnciTS j.iü.xES, cite la Pêclio Monfrin, d âpres une &ti mn du Cala o c
des Cliartrcux de I7 a 9 et lui attribue de petites fleurs. J ai une ^^ômon de 177a de ce ule c
Calalosne et la Pêche Monfrin y est décrite il grandes fleurs ; il in est ] ' ' ' 1 f ‘ ‘V ] ] '] !
de l’exactitude dc l'une ou l’autre de ces descriptions de supposer une ulcnlde
rine Muffrum et la Pêche Monfrin. — La Nectarine Mnllruni a bien aiissi
ressemblance avec l ’ancien Brugnon jaune des auteurs, mais e le en différé " G] ] ,
l’époque lieaucoiip plus hêlivc de sa maturitc, ct atieuii soupçon d identité ne pinil jilus subsislei
si l’on coiiipfirR les arbres de ces deux variétés.
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