
. ( poini« longue et élroite, po;i repliées sur leur nervure médiane, souvent
ondulées, bordées de dents d o u b le s , assez profondes et bien a ig u ë s , en tiè rement
dépourvues de glandes, ainsi q u e leurs pétioles très-courts et peu forts.
Ktipuics courtes, fines, très-caduques.
Boutons a froît petits, couiques-rcnflés e t obtus, aussi longs que les b ou tons
à bois qui les accompagnent, souten us par des supports un peu saillants
dont les côtés iic se prolongent pas d'une manière sensible sur le rameau ;
écailles de couleur marron, un peu duveteuses.
Fleurs très-petites ; pétales ovales-élargis, dressés, bien concaves, d'un
rouge décid é; calice à tube tri'S-court, en godet, â divisions remarquablement
longues, dentées, bien aiguës, peu duveteuses ou presque lisses.
Cnroctèrc soillont d e l'orlirc : feuillage d'un beau vert brillant, feuilles
souvent ondulées dont les dents lines e t aiguës sont visibles à disiance.
Fruit moyen, à peu près sp lié r iq u e.à joues souvent sensiblement renflées,
assez déprimé à son sommet et atteignant son |)lus grand diamètre plus près de
sa base, partage en deux pariies à peu près égales, d ’un côté par un sillon large
et itrofond qui se continue, du côté opposé, ]ïar une légère dépression, c ep e n dant
élargie et qui devient plus sensible dans la cavité de la queue ; point p is-
lillairc jau n â tre , porté sur uu mucron fdiforme, placé dans une légère dépression
; cavité de la queue très-év a sée et assez profonde.
P e a u f in e , unie, lisse, se d étachant facilement de la chair, d ’abord d ’un v e it
cla ir sem é de petits points d ’un pourpre violacé. A la maturité, p r em i e r e q u in z
a in e (l'o o ù t , le vert fondamciilal passe au jaune orangé, et sur les fru ils bien
exposés, ce jaune est entièrement recouvert d ’un pourpre foncé, intense el
violacé du côté du soleil, sur lequel ou remarque un grand nombre de petits
points grisâtres, très-apparents.
Chair t en d r e , fine, ja u n e , non adliérente au noyau, près duquel elle est
assez .souvent teintée de rouge, suiTisante en ju s sucré, d ’un agréable parfum
d ’abricot si le fruit a é té entre-cueilli, fade si l ’on attend la maturité sur
l ’arbre.
N o y a u moyen, sensiblement coloré d'un rouge intense, ovo'ide bien élargi,
h joues assez convexes e t finemenl rustiquées ; suture ventrale largement et
peu profondément sillonnée ; arête dorsale peu saillante et tranchante, accompagnée
de rainures latérales larges et peu profondes.
PÊ CH E S . 27
ELRUGE
(NECTARINE)
[ N ” 1 2 ]
The F ru it Manual. U o b e b t H o g g . 1862.
The F ru its and the F ru it-tr e e s o f Am erica . D o w n in g . 1864. P a g e 646.
The Am erican F r u it C id tu r is t. T h o m a s . 1863. Page 306.
COMMON E L R U G E
.1 Guide to th eO rch a rd . L in d l e y . 1 8 3 1 .-Page 287.
P Ê C H E R B R U G N O N E L R U G E
¡a n lin fr u i ti e r d u .Muséum, ü e c a i s .s e .
D IE G E W Ô H N L I S I I E E L R U G E
S y stematisches Handbuch der Obstkunde, Ü it t r ic h . Tome IU , pa g e 31/t.
P r o b a b l em e n t d ’o r ig in e a n g la is e .
Arbre d ’iiiie bonne végélatiou sur prunier. Comme pour la plupart des
variétés de Nectarines, l’exposition du midi est la meilleure pour faire acquérir
à son fruit tonte sa qualité. Sa grande fertilité doit être ménagée par une taille
courte, qui, du reste, est indiq uée par le grand nombre et le rapprochement
de ses boutons à fruit. Il est, aussi, productif eu plein v en t; mais, comme
le dit Downing, il convient de le rapprocher souvent dans son bois, qui s ’effilerait
trop en s ’allongeant, et ne porterait plus que des fruits trop petits.
V a r ié t é bien à propager partout, assez vigoureu se, et donnant des récoltes
continues, si elle est suffisamment abritée.
* Elruge est un mauvais anagramme de Giirle ou Gourle, nom d'u n pépiniériste d'Hod-
derton (comté d'Erlford), qui est réputé avoir obtenu, sous le règne de Charles H, une
Nectarine qui depuis a porté ce nom, qui plus ta rd a été déci-ite p a r Miller, et qui, au dii’c
de Lindley, serait maintenant introuvable en Angleterre. La Nectarine qui fait le sujet de cet
article, et'q u 'il nomme Elruge ordinaire pour la distinguer de l ’Elruge de Miller, diffère de
celte dernière par ses glandes réniformes, tandis que sa devancière avait des feuilles dépourvues
de glandes. Il semblerait aussi que l'Elruge de Miller était d ’un mérite supérieur; car
Lindley disait en 1831 : « Si quelque pépiniériste entrepi'enaut faisait l'offre de lOü gainées
a qui retrouverait cette variété, la vente qu’il en ferait l ’indemniserait amplement de ce
sacritice. »
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