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2 J . MELOCOTON PRÉCOCE DE CRAWFORD. •- 2 2 CLÉMENCE ISAURE.
( C I t A f f F f l R i r S E A R L Y M E L O C f l î O A )
( P Ê C H E )
[ Y 21]
The f r u i ts an d Ihe fr u it- tr e e s o f Am erica. Downing, 186/j. Page G30.
GUAAVFORD’ S EA U L Y
The f r u i t M a n u a l. U o n E R T H o g g . 18G2.
W I L L E R M O Z *
Les m e ille u r s f r u i ts . De: .M o u t i u . e t . Page 171.
D 'a p r è s D O W N IN G , o b t e n u i l y a p e u d ’a n n é e s p a r l e c h e v a li e r
G u illa um e G R AW F O R D , d e M id d le t o w n , N e w - J e r s e y (É ta ts -U n is ).
A rb r e vigourciix, à grciTcr de préférence sur prunier, dans les sols cpii
convienneiU à ce sujet. II se prête facilement aux grandes formes, et sa fertilité
précoce, malgré sa végétation d ’abord très-vive, ¡Yermet aussi de l ’éievcr en
cordon oblique. Si la localité est un peu favorable au pêcher, i! peut au.ssi
très-bien se comporter on haute tige, sur laquelle son fruit conserve son beau
volume et devient encore d ’unc pins belle apparence.
v » r i ê ( c à multiplier dans le jardin fruitier e t dans le grand vcrg(‘r; elle se
recommande par sa rusticité, sa grande fertilité et la qualité dc son fruit, qui
est certainement un des meilleurs entre les pêches à chair jaune.
D E S C n i T T I O N
lU in ic n n x forts, allongés, fluets a leur sommet; entre -noe u d s très-inég aux
entre eux, d ’mi vert jaunâtre pfile l ’ombre, colorés du côté du soleil d ’nn
rouge sanguin violacé, rnouclietés dc lenticclies jaunâtres, un peu saillantes.
Bou coii.s h boif4 petits, coniques, courts, aigus, à direction souvent un peu
écartée du rameau, soutenus sur des supports extraordinairement saillants,
dont les côtés ne se prolongent pas sensiblement sur le rameau ; écailles lisses
ou presque lisses, de couleur marron foncé.
V o u s s o . s d ' é l é fortcs et allongées, d ’nn vert jaunâtre à l ’ombre, colorées
d ’un rouge vif au soleil.
* Mcsol)scrvalionsporsoimollos e lle s descriptioiis doDowiunqet de Robert IToggm’aiitoi-i-
.soiii il celte syiioiiYiuie. M. l'ordiiiaïul Gaillard, pêpiniêristi'ii Briguais (R Iiôhc)., patron otproini-
gatc iirdc la PôchcWillc rmoz, avail reçu d ’Amérique cetlo varii'u', sans doute sans nom, el a
pu croire il l'existonce d ’une varicHé nouvelle. 1/llc l’tait b o n n e : il fut lieiiroux d e là dédier à
M. Willermoz. soeréiaire du Congrès poniotogi(iue do France. P oul-êlre iiuuiie la Ib'dio AVil-
lerinoz aura it-e lle élé obtenue d'un noyau du Méloeoton précoce dc Crawford; c t ce qui rend
cette supposition vraisemblable, c ’est Viiulioalion donnée p a r M. Willermoz. Ini-nicine de la
propriété de cetlo variété dc sc reproduire facilement identique dc semis. I.ors inûnie qu'il cm
serait ainsi, la Pêche Willermoz, res.senihle trop ii la variété type d’où elle serait sortie pour
constituer une variété distincte. Trois pêchers Willermoz, comparés dans mon jardin a deux
pêchers Méloeoton précoce dc Crawford, ont présenté depuis quelque temps des caracléres
idcnli([uospniirra rhrc . pour h' fruit cl pour Pf^poquc di' iiialticiié.